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Europe : politique

La Commission européenne veut “décoloniser” nos rues

La Commission européenne veut “décoloniser” nos rues

Entre 2024 et 2026, plusieurs pays européens – dont la France – accueilleront l’entreprise de « décolonisation de nos rues » supervisée par la Commission européenne via deux projets récemment validés.

  • Le premier, « Explorer les paysages urbains de l’UE pour déconstruire les récits coloniaux » (EUrban DECO), veut démontrer comment « l’idéologie coloniale » serait « encore » influente dans l’environnement urbain. Son objectif : dresser des cartes urbaines « révisées » de sept villes européennes qui mettront en exergue les « références clés liées à l’héritage colonial » pour les renommer « du point de vue des peuples colonisés ». Les porteurs de ce projet prévoient d’associer activement les « communautés d’immigrés » et les « associations de migrants » pour attirer l’attention des politiques et « exiger » une action collective sur le sujet.
  • Le second projet, « Marches de décolonisation urbaine dans l’UE » (UDEW), est similaire. Les associations qui le portent partent du postulat que même si « la plupart » des pays de l’UE ont « reconnu leur passé colonialiste », un grand nombre de lieux ont encore des noms dédiés à leur passé colonial. Il serait donc nécessaire de les cartographier (une nouvelle fois) et de sensibiliser le public, en particulier les jeunes issus de l’immigration, pour qu’ils « prennent conscience » du passé colonial de l’Union européenne.

C’est dans le cadre du programme « Citoyens, égalité, droits et valeurs » (CERV), doté d’un budget de 1,55 milliard sur sept ans (2021-2027), que la Commission a fixé parmi ses priorités le financement de projets qui feraient « mieux connaître les expériences marquantes de l’histoire européenne moderne » telles que « la migration, la décolonisation, l’esclavage et l’impérialisme [qui] sont ancrés dans l’histoire européenne et ont tous des conséquences pour la société d’aujourd’hui ».

Avec notre pognon.

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8 commentaires

  1. Ben voyons… la voie où j’habite porte le nom d’un ministre de Louis XIV, faudra t-il donc la rebaptiser au nom d’Ahmed Ben Bella, où du roi Behanzin du Dahomey, où d’Adama Traoré ?

  2. ‘1984’ en marche…le ‘chez soi’ n’existera plus.

  3. Une seule réponse, le FREXIT, Vite !!!

  4. Oui, enfin … euh … il va falloir débaptiser la mosquée de Paris et la transformer en salle polyvalente. Idem pour toutes les autres !

    On décolonise ou on ne décolonise pas ! Menfin !

  5. VVOTEZ BIEN !

  6. De plus en plus timbrés….
    Que tous les étrangers qui ne sont pas contents rentrent chez eux. Raz-le-bol de ces injonctions à culpabiliser!

  7. C’est le moment de se constituer un audit personnel: état du “territoire” avant la colonisation: nombre d’habitants, infrastructures (ferroviaires, routières, portuaires le cas échéant, nombre d’hôpitaux et dispensaires, nombre d’écoles et d’universités, nombre de musées et de salles de spectacles, …), état au moment de la “décolonisation”, état actuel. La “colonisation” a-t-elle été exclusivement négative?

  8. Le masochisme ou la flagellation, devrait resté superficiel et dans la sphère privée, comme la religion et les croyances. Il y en a bien assez avec les légendes, les ragots et les déblatéreurs !…

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