Aujourd’hui, comme presque chaque jour depuis le 5 mai 2007, une commission est née. Cet objet administratif indéterminé sans compétence sera chargé de choisir le nouveau directeur de la Villa Médicis, suite à la nomination ratée de Georges-Marc Benamou, ancien confident de Mitterrand et conseiller de Sarkozy. Le Monde dresse le bilan de ces moult commissions :
"La commission Attali a échoué à dégager un consensus […]. Le jour de la remise du rapport de la commission Pochard sur le métier d’enseignant, un de ses membres les plus emblématiques, Michel Rocard, a présenté sa démission. Enfin, le projet de loi constitutionnelle transmis au Conseil d’Etat par le gouvernement et susceptible d’être présenté en conseil des ministres le 23 avril ne reprend qu’une infime partie des conclusions de la commission Balladur sur la réforme des institutions, faute d’accord politique."
Peu glorieux comme façon de gouverner.
Eric
Ca fait bosser les copains.
senex
“On va créer une commission pour étudier pourquoi les “commissions ne servent qu’à enterrer les problèmes”comme disait un expert en la matière…C’est de la schizo-politique.
Tout le problème actuel est de savoir quand notre Président va rompre avec Nicolas Sarkozy!Il pourrait l’envoyer en exil à la Villa Médicis..ou au Latran. il y a de la “familia”…Pas loin.A suivre.
BOGOMIR
Cela ressemble à de la sous-traitance de la pensée.
Nos dirigeants serait-ils donc tant incapable de réfléchir qu’ils doivent demander à d’autres (fort mal choisis) de le faire à leur place?!
Si tel est le cas qu’ils financent donc les émoluments des membres de ces commissions avec leur propres honoraires!