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L'Eglise : Vie de l'Eglise

La communion à genoux et sur la langue

C Lu ici :

"Le Cardinal Juan Luis Cipriani, Archevêque de Lima (Perou), grande figure de l'Eglise, a demandé au cours d'une récente homélie que les fidèles se mettent désormais à genoux pour recevoir la Sainte Communion directement dans la bouche. Le Cardinal a aussi demandé que, conformément aux règles données dans le missel romain actuel, l'usage de la patène soit rétabli."

Il y a quelque temps, le Cardinal de Bologne avait demandé presque la même chose. En avril, le Cardinal Antonio Cañizares, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a rétabli le banc de communion dans la cathédrale de Tolède et a encouragé les fidèles à recevoir la sainte communion à genoux et sur la langue. On peut certainement y voir une conséquence de l'exemple donné par Benoît XVI.

On attend désormais qu'un Cardinal français suive le mouvement.

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23 commentaires

  1. dans la bouche, dans les mains, à genoux, debout…Où est le problème? Vérifions déjà que les fidèles qui s’avancent dans la file soient en état de communier et ensuite laissons les gens libres de faire selon leur sensibilité! Je ne voudrais pas que l’on m’impose de communier à genoux si ce n’est pas ma façon de faire et inversement!
    [Comment vérifier ? Et si ce n’est pas votre façon de faire, vous ne pourrez jamais communier de Benoît XVI. MJ]

  2. Mieux vaut tard que jamais.Bravo
    Mais il va falloir soigner ceux qui paraissent “raides des genoux”….Car l’agenouillement et la génuflexion sont “humiliantes” pour l’Homme qui se fait dieu…Merci de cette très bonne nouvelle

  3. Lire à ce sujet le commentaire paru le 31/08
    sur le S.B.concernant “La Grippe A,loi coercitive…”et ses conséquences sur la Sainte Communion.
    Tous les arguments les plus spécieux risquent de fleurir pour nous priver de cette pratique qui pour moi se rattache indéfectiblement à ma première communion…il y a 65 ans!

  4. Mais qui parle de sensibilité ? Il n’y a pas de sensibilité à avoir ! Le Seigneur est là devant nous ? Si vous le voyiez face à face, resteriez-vous debout ? Je ne pense pas, vous seriez face contre terre. Et pourtant c’est ce qui se passe à chaque messe, nous Le voyons face à face. Je trouve bien courageux ceux qui parviennent à rester debout face à Dieu…

  5. A Dregelle,
    J’aurais bien aimé moi qu’on me l’impose quand j’étais petite, je n’aurais peut-être pas perdu le sens du sacré. Plutôt que de m’imposer à lever les mains pendant le Notre Père, ce que je ne supportais pas !
    A mon avis, il ne peut pas être question de sensibilité humaine à ce moment bien précis de la messe. En plus c’est un bon moyen de filtrer les communiants, car justement il faut s’agenouiller. Je vois plus de gens s’abstenir de la communion à la messe tradi.

  6. BRAVOOOOO
    J’espère que beaucoup suivront cette Sainte liturgie . Assez de meesedynseyland laissées à l’appréciation de modernistes dechaines
    Il est temps ( au vu du scandale immense qui secoue l’Eglise ) de retrouver sa voie et de prendre la communion avec le respect qui est du à Notre Seigneur
    Ps j’ai moins de 30 ans !!en réponse au dernier post

  7. Résumons les commentaires :
    Untel ne pourra pas «communier de Benoît XVI». Bien fait pour lui ! Tel autre, scro gneu gneu, va assouplir les “raides des genoux” ; la séquence de la Pentecôte ne dit-elle pas «Flecte quod rigidum» ? Tel autre encore, praticien de la proskynèse, communiera même à plat ventre, «face contre terre». Tel autre enfin, ne se laissera pas imposer de «lever les mains pendant le Notre Père», pratique que des esprits naïfs croyaient tenir de la primitive Eglise, quand elle ne remonte en fait pas au-delà du Boche en déroute lâchant son Mauser : «Kamarade !»
    Bref, «le pharisien, debout (il est vrai : pas à genoux) priait Dieu en lui-même (il est vrai : pas sur le S.B.) : Ô Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, etc…»

  8. Ce qui est important ici c’est de ne pas réagir uniquement sur le sentiment, le “ressenti” du moment, mais simplement de se rendre compte de ce qui se passe au moment où nous nous avançons devant l’Autel. Le St Curé d’Ars (qui semble avoir le vent en poupe) disait que si l’on parvenait à réaliser ce qui se passe lors de la consécration.. on en mourrait. La bienheureuse Mère Thérésa disait que l’une des choses les plus affreuse est la communion dans la main. Point de sentimentalisme chez ses deux êtres d’exception… Seulement une très grande humilité, devant ce Mystère qui permet au pécheur de concrétiser l’union spirituelle qu’il a avec le Christ. Car là est la solution: l’humilité, qui pousse le chrétien à fléchir le genou pour acceuillir son Sauveur. Et ce n’est pas une question de décorum, c’est simplement une attitude qui permet d’éviter d’oublier que l’on n’est pas dans la file d’attente du Macdo. et à voir ce qui se pratique de tels rappels des princes de l’Eglise sont loin d’être inutiles…

  9. Je crois que la polémique n’a même pas lieu d’être… étant donné que la communion sur la main n’a jamais été autorisée par le Vatican.
    Après une quantité de demandes d’évêques modernistes (français et allemands en tête), toutes systématiquement refusées de Jean XXIII à Jean-Paul II inclus, ces braves révolutionnaires ont décidé que le progrès se ferait contre Rome, à défaut de se faire avec. Ils ont donc changé de stratégie et, plutôt que de passer par la “voie légale”, ont fait adopter cette pratique aux fidèles de leurs diocèses, qui se sont exécutés en toute confiance (hélas !).
    La combine a (presque) payé : mis devant le fait accompli, Jean-Paul II a dû tolérer cette pratique… mais tolérer seulement ! La communion à genoux et sur la bouche reste officiellement la règle, et aucun prêtre ne peut la refuser à un fidèle qui voudrait communier ainsi. En revanche, un prêtre n’est pas tenu de donner la communion sur la main : dans ce cas, si le fidèle n’accepte pas la communion dans les formes, il n’a plus qu’à passer son tour.
    Fin de la polémique.
    J’aimerais, comme d’autres je suppose, voir plus de monde au confessional avant de penser à la façon de communier… mais il est fort possible que l’un suive l’autre.
    Comme le fait remarquer très justement AC, qui oserait refuser de s’agenouiller devant le Seigneur Lui-même ? Imposer la communion à genoux a le mérite de rappeler que l’hostie consacrée n’est ni le support d’un mémorial, ni un morceau de pain habité spirituellement…

  10. PS : ces trois cardinaux ont toute mon estime. Le premier évêque français qui ose s’y risquer, je lui ouvre d’emblée un fan-club ! ;)

  11. PS 2 : L. Chéron, arrêtez de faire du mauvais esprit ! ^^
    Vous savez très bien qu’il ne s’agit pas de s’auto-exalter avec délice, mais de redonner au Seigneur toute la place qui Lui revient. Accessoirement, de rechristianiser la France, aussi, en passant…
    Et puis, traiter de pharisiens les derniers cathos à encore aller mortifier leur orgueil à confesse… franchement… vous poussez un peu le bouchon, là… non ? ^^
    Les media, les gentils tolérants et les super-progressistes nous balancent déjà joyeusement aux ordures, vous n’allez quand même pas vous y mettre vous aussi ?

  12. Pour L. Chéron
    On peut aussi coller l’étiquette “pharisien” sur les autres participants de l’autre liturgie.
    Vécu souvent çà autrefois.
    Les problèmes et les tensions entre “la lettre et l’esprit” valent des deux côtés.

  13. Eh, les laïcs, si vous vous occupiez de vos affaires…
    C’est une question qui appartient à l’Eglise – qui est de la responsabilité des ecclésiastiques!
    Je partage la répugnance de nombreuses personnes à propos de la communion dans la main ou encore du folklore au Notre Père, mais ce n’est pas vous qui sauverez l’Eglise, c’est l’Eglise qui vous sauvera!
    [Les laïcs sont membres de l’Eglise depuis leur baptême. MJ]

  14. C’est un sujet qui devient tout de suite polémique car les notions de respect et de sacré sont diversement appréciées.
    C’était présent dans l’homélie de l’Evêque de Nevers dimanche dernier de la messe télévisée.Commentant l’Evangile du jour : il faut faire selon sa conscience et ne pas juger ceux qui font différemment.
    L’humilité est la première qualité du catholique.

  15. La première vertu du catholique est dans l’obéissance qui exige parfois humilité.
    Communier assis, debout, couché, allongé, à genoux, en tailleur, que sais-je, n’est pas une affaire de subjectivité et de relativisme !
    Dans l’Eglise catholique le rite est la communion à genoux et sur la langue.
    Le reste est de la fantaisie SACRILEGE et les bons sentiments sont là pour étouffer la crainte révérentielle et la déférence due à Dieu, parce que :
    – Notre Seigneur est réellement présent dans l’hostie après les paroles du canon qui opèrent par le prêtre
    – Seules des mains consacrées peuvent toucher une hostie consacrée, sinon c’est profaner cette hostie et faire ainsi un pécher particulièrment grave.
    Cet ordre renouvelé de l’Eglise catholique et cette discipline de communion immémoriale sont une part intégrante de la Tradition authentique si combattue…
    Merci Très Saint Père pour tout le bien que vous faites au monde en le faisant à l’Eglise.
    Je me permets de rappeler que nous eûmes de nombreux laïcs tués en France, au moment de la grande misère révolutionnaire, pour avoir transporté des ciboires remplis de Dieu présent et avoir ainsi empêché justement les affreuses profanations. Si le ciboire venait à être renversé, les hosties ne pouvaient être ramassées qu’à la bouche, il fallait donc être en état de grâce pour risquer sa peau!

  16. Des considérations de certaine servante, et autres «famulae famulique» :
    ce qui frappe dans les commentaires approbateurs accompagnant régulièrement l’annonce d’une considération ou décision réactionnaire du pape ou d’un prélat, ce n’est tant l’adhésion même qu’ils énoncent, que leur ton particulièrement polémique, voire agressif, et un tantinet revanchard aussi. A les lire, on croit comprendre que l’enseignement des desdits pasteurs présenterait, outre son contenu, l’utile agrément de servir aussi à calotter nombre de frères qui sont d’abord des adversaires.
    Remarques annexes :
    L’adjectif réactionnaire est employé ci-dessus dans un sens strictement objectif, sans aucune connotation péjorative.
    Greg : il y aurait donc des pharisiens partout (et même dans les confessionnaux ?) ; «dont acte», comme disent les syndicalistes.
    Ethos : des hosties «ramassées […] à la bouche»… mon Dieu, est-ce bien digne de l’eucharistie ? «Tout ce qui est excessif est insignifiant», aurait dit un certain évêque (certes pas vraiment près d’être canonisé).

  17. à Degrelle,
    communier debout c’est comme vous voulez faire votre prière couché sur un lit… car le démon n’aime pas voir les gens communier à genoux et sur la langue!!!

  18. A M.L.CHERON
    L’excès n’est certainement pas là où vous semblez le voir et le Pape ne prend justement pas de décision réactionaire.
    Ce mot, comme beaucoup d’autres, appartient à la panoplie, (ou est compris comme tel) , de l’attaque et de l’adversaire ami du “progrès”. Et l’utiliser dans le contexte de cette suite de message n’a pas d’autre effet que de qualifier péjorativement.
    Non, le Pape n’est pas réactionaire, ni progressiste. Il applique les enseignements que les clercs, au premier chef, ont abandonné.
    Il est d’innombrables excès dans le refus d’obéir à ce que l’Eglise dit et demande à ses enfants de suivre et de respecter. Le résultat est loin d’être insignifiant : désacralisation, relativisme subjectif, refus de la Vérité, refus d’obéir, désertions de clercs et de laics, charité ordonnée par des considérations plus temporelles qu’angéliques… Litanie grise d’une réalité excessivement prégnante dans les 30 dernières années et qui disparaît peu à peu à mesure que l’Eglise se ressaisit.
    Le Pape Paul VI ne disait-il pas que l’Eglise était dans un mouvement “d’autodestruction”?
    Les hosties consacrées sont sacrées et les mains de laics, fussent-ils saints, ne sont ni destinées ni autorisées à les toucher.
    C’est un fait historique, notamment pendant les guerres de Vendée, que des catholiques ont risqué le pire en transportant des ciboires pleins cachés sous le manteau.
    Et l’hostie n’a pas d’autre destin que d’être mangée pour que s’accomplisse la rédemption entammée sur la Croix.
    Cordialement
    Ethos

  19. @ L. Chéron :
    Esprit de revanche ? Même pas. Effarement attristé devant l’ampleur des dégâts de la pieuvre moderniste.
    Dans leur course révolutionnaire au “toujours plus”, la simple application du Concile Vatican II passe pour de l’obscurantisme primaire : sus aux calottins, il faut faire table rase !
    Vous rendez-vous compte que même Mgr Rey, pourtant de la Communauté de l’Emmanuel, est qualifié d’intégriste par ces fous furieux ?
    Il n’est pas moralement possible pour un chrétien d’affecter une indifférence “tolérante” face à des hérésiarques qui non seulement se perdent eux-mêmes, mais perdent aussi ceux qui les écoutent et leur font confiance.
    Car voyez-vous, le plus immoral dans l’affaire, ce n’est pas que les modernistes se trompent : ils abusent de leur position pour manipuler les fidèles et imposer leur aberration (cf. mon commentaire plus haut). La diffamation, les injures, les attaques personnelles et les pressions sont leurs arguments-massues (expérience personnelle). Evêque ou quidam, ils dégainent la grosse artillerie contre tous ceux qui s’opposent à leur libertarisme échevelé.
    Vous pouvez bien nous reprocher d’avoir la dent dure…
    Il ne s’agit pas de petites querelles futiles sur “celui qui a raison” et “moi je sais mieux que toi” : l’Eglise, dépositaire de l’enseignement du Christ transmis par les Apôtres, avec pour mission de le perpétuer sans altération, est attaquée de l’intérieur.
    Le modernisme n’est pas chrétien : ce machin a accompli l’exploit de synthétiser à lui seul toutes les hérésies condamnées par l’Eglise en 2000 ans d’histoire… et s’est si bien infiltré qu’il est quasiment devenu la seule voix “catholique” audible dans et hors de l’Eglise.
    Le temps est-il vraiment aux petits compromis et aux consensus mous ? C’est de Salut qu’il s’agit !
    “Que votre oui soit un oui, et votre non un non.”

  20. On se limitera ici à deux précisions de vocabulaire :
    Avec Ethos, on constatera que l’adjectif réactionnaire est toujours péjoratif, même quand on précise qu’il ne l’est pas. L’éthique d’Ethos est rude.
    Quant à vous, chère soubrette, résumant votre pensée, je conclurai que vous avez la “dent dure”, mais sans “esprit de revanche”. C’est déjà ça.
    Je me retire.

  21. Avant de couper le moteur droit, je vous assure, cher L. CHERON, que je demanderai demain à la messe que vous soyez éclairé par le Saint Esprit et que je n’ai nullement cherché à vous heurter.
    Rude, non. Intransigeant avec les idées, charitable avec les hommes.
    En dernier lieu, je recommande vivement la lecture de IOTA UNUM qui devrait éclairer beaucoup de monde sur les causes de ce que nous devrions tous déplorer : la perte d’identité chrétienne qui faisait s’arrêter les plus rudes batailles au moment des trêves de Dieu et gare à ces capitaines qui enfreignaient la loi de l’Eglise.
    Sursum corda!

  22. Pour ceux, qui veulent comprendre la communion, et spécialement celle dans la bouche, voici un livre qui ne date pas de nos grand-mères (quoique c’est pas dépassé non plus…)
    de Mgr A. Schneider
    « Pour comprendre le rite de communion pratiqué par Benoît XVI »,
    96 pages, 12 €.
    Editions Tempora,
    11, rue due Bastion Saint-François
    66000 Perpignan.

  23. de plus, petit rappel des canons:
    Canon 845,
    § l déclare que le ministre ordinaire de la Sainte Communion est uniquement le Prêtre.
    Canon 845,
    § 2 déclare que le ministre extraordinaire ne peut être que le Diacre.
    (désolé pour les laïcs de bonnes foi)
    (cela m’est déjà arrivé)
    (Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas!)
    [A quel droit canon faîtes-vous allusion ?
    http://www.vatican.va/archive/FRA0037/__P2Q.HTM
    MJ]

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