Les prélats africains recommandent un enseignement solide et sans ambiguïté de la doctrine catholique :
La lettre pastorale publiée à la fin du mois de juin 2019 par Mgr Abraham Kome Bouallo, président de la CENC, a été reprise sur différents sites d’informations catholiques. L’inquiétude des prélats camerounais est grande : « Dans les conseils paroissiaux et même dans certains organismes diocésains, l’on trouve de plus en plus présents et à des postes de responsabilité, des personnes appartenant à la franc-maçonnerie, à la rose-croix ou à la sorcellerie, et à qui l’on administre sans scrupule les sacrements ».
Le document épiscopal rappelle la position traditionnelle de l’Eglise : « La franc-maçonnerie se présente comme une philosophie humaniste, naturaliste et essentiellement rationaliste consacrée à la recherche de la vérité ; mais elle n’estime celle-ci accessible que par la raison. Aussi rejette-t-elle la lumière de la foi et les dogmes de l’Eglise ».
Dénonçant également la dimension « panthéistique » des rose-croix, la Conférence épiscopale rappelle enfin le danger représenté par la sorcellerie.
Pour les évêques africains, la balle est désormais dans le camp des responsables des maisons de formation qui doivent « intensifier l’enseignement solide et sans ambiguïté de la doctrine catholique, puisque l’ignorance est un facteur déterminant dans l’adhésion des fidèles du Christ aux sectes et aux regroupements gnostiques ».
Quant aux simples fidèles, leur devoir n’est pas moins important : « ils doivent réaffirmer sans cesse et sans détour la foi en Jésus-Christ mort et ressuscité, être prudents et ne pas se faire enrôler dans ces doctrines contraires à la foi chrétienne ».
Une prise de position courageuse qu’on aimerait voir partagée par tous les épiscopats catholiques.
Clofer
Le relèvement de l’église viendra pour beaucoup de l’Afrique, et pourtant c’est bien plus dur d’être chrétien là bas que dans le confort de l’Europe !
Michel
On attendra sans doute en vain un communiqué analogue de la CEF… Qu’est-ce qui empêche nos évêques d’en faire autant ? Le manque de courage ou, pis, une tacite complicité avec les obédiences ?…
DUPORT
Heureux de voir que le Cameroun possède d’authentiques Évêques catholiques, nous avons toutes les raisons d’envier les camerounais…
Gilles Tournier
Au risque d’essuyer de nombreuses critiques, je regrette beaucoup que Monseigneur Sarah n’ait pas été élu pape, que nous n’ayons pas d’évêques africains dans les diocèses français et que nos évêques français n’aient, majoritairement, aucun courage. Ils sont veules, cauteleux, soumis à l’islam et craignent les critiques des F.M. par dessus tout ! Que ne craignent ils plutôt Dieu qui vomit les tièdes ! Et toutes nos prières vont vers ces bons prélats, Monseigneur Rey et Monseigneur Aillet notamment et tous ceux qui suivent la bonne doctrine. La doctrine est le fondement de la foi comme la liturgie ouvre à la compréhension du sacré. Ce sont les bases de la “foi du charbonnier” dont nous souffrons cruellement de l’absence car les subtilités de la miséricorde actuellement à la mode relève de l’intellectualisme.
lavergne21
pourquoi nos évêques rasent-ils les murs à part quelques exceptions ? Est-ce à cause des crimes pédophiles ? Certes c’est gênant , mais n’excuse pas tout . L’Apôtre ne dit-il pas “qu’il faut prêcher à temps et à contre temps” ?
Gaudete
Peut-être que certains de nos évêques “rasent les murs ” parce qu’ils sont acoquinés avec les loges?
Collapsus
Quand on professe que l’enfer n’existe pas ou tout au mieux qu’il est vide, ou que le péché n’est plus un fait objectif mais une notion subjective (suivez mon regard…), c’est tout simplement qu’on a perdu la foi.
La foi n’est pas un self service où on choisit le plat qui nous convient, c’est un tout cohérent, indissociable et indivisible et quand on remet en cause un des dogmes qui la compose, c’est qu’on a perdu la foi. Alors nos évêques …