La délivrance de la pilule du lendemain aux mineurs "est justifiée par la simple déclaration orale faite au pharmacien par l’intéressée", stipule l’article 2 du décret relatif à la délivrance aux mineures du contraceptif d’urgence. Mais cette loi dit aussi que cette délivrance doit être précédée d’un entretien
"visant à s’assurer que la situation correspond aux critères d’urgence et aux conditions d’utilisation de cette contraception".
Cet entretien doit permettre de
"fournir à la mineure une information sur l’accès à une contraception régulière, sur la prévention des maladies sexuellement transmissibles et sur l’intérêt d’un suivi médical […] Cette information est complétée par la remise de la documentation dont dispose le pharmacien sur ces sujets".
Voilà pour la théorie. La pratique n’a rien à voir comme en témoigne ce test.