Le Président de la République italienne M. Giorgio
Napolitano a rendu visite au Pape François. Le
Pape a déclaré :
"En Italie la coopération entre l'Etat et l'Eglise, toujours tournée vers
l'intérêt du peuple et de la société, se réalise dans le rapport
quotidien entre les instances civiles et celles de la communauté
catholique représentée par les évêques et leurs organismes et, en
particulier, par l'Evêque de Rome. Ainsi, cette première visite du
Président au Pape peut s'exprimer efficacement par l'image des deux
collines, le Quirinal et le Vatican, qui se regardent
avec sympathie".
Puis le Saint-Père a souligné qu'en 2013, on
célèbre le XVII centenaire de l'Edit de Milan (313), "symbole
pour beaucoup de la première affirmation du principe de la liberté
religieuse", et a observé qu'il y a
un siècle cet édit a représenté une
"étape dans le processus historique qui favorisa la prise de
conscience et la contribution des catholiques dans la construction de
la société italienne".
Dans le monde actuel, "la liberté
religieuse est plus souvent affirmée que réalisée…et les graves
outrages infligés à ce droit primaire sont source de sérieuse
préoccupation".
Le pape a évoqué la crise mondiale et a cité
quelques phénomènes particulièrement préoccupants comme
"l'affaiblissement des liens familiaux et sociaux, la diminution
de la population, la prévalence de logiques qui favorisent le
bénéfice au détriment du travail et le port d'attention
insuffisant aux générations les plus jeunes et à leur formation".