En soi, la tenue anecdotique de la COP 29 (conférence sur le climat) n’a strictement aucune importance. Sauf que cette année, ce machin (qui prétend lutter contre le réchauffement climatique en rameutant plusieurs milliers de délégués et responsables écolo-maniaques transportés sur les lieux en avions chargés de kérosène jusqu’à la gueule) se tient à Bakou. La capitale de l’Azerbaïdjan. L’État dirigé par Ilham Aliyev, dictateur islamo-communiste, bourreau des Arméniens et ennemi de la France.
Arrivé au pouvoir en 2003, dans les bottes de son père, un général du KGB (un ex-collègue de Poutine donc) d’une férocité implacable (l’Azerbaïdjan est une ancienne république soviétique qui n’a jamais coupé le cordon avec ses maîtres du Kremlin), Aliyev a les pognes couvertes du sang. Ce qui n’aura pas empêché la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runachier, qui refuse de serrer la main des députés du Rassemblement national, d’aller serrer celle du tueur d’Arméniens.
Au printemps dernier on se souvient que, lors des émeutes insurrectionnelles en Nouvelle-Calédonie, on aura vu flotter aux côtés du drapeau de la « Kanaky » celui de l’Azerbaïdjan. Le tout accompagné de discours anti-français de Bakou qui, alignée sur la rhétorique anti-occidentale de Moscou, fustige le « néo-colonialisme français ». En Nouvelle-Calédonie, mais aussi à Pointe-à-Pitre, à Fort-de-France, etc.
Viginum, l’organisme chargé de lutter contre les ingérences numériques étrangères, a relevé des dizaines de manœuvres informationnelles hostiles de l’Azerbaïdjan en moins de deux ans. Aliyev a mis sur pied un lobby, le Groupe d’initiative de Bakou, chargé de diffuser des propagandes et de fomenter des troubles contre la France.
Cette montée haineuse contre notre pays a coïncidé avec l’escalade militaire dans le Haut-Karabagh, cette région historiquement arménienne conquise après dix mois de blocus et des massacres terroristes en septembre 2023. En quelques heures, les 120 000 Arméniens de la région ont dû quitter leurs maisons, abandonnant tout aux moslems, à commencer par des lieux de culte chrétiens séculaires et déjà transformés pour certains en mosquées.
L’Occident ayant laissé faire sans réagir, c’est aujourd’hui le Syunik, région du sud de l’Arménie, voisine de l’Iran et de l’Azerbaïdjan, qui est dans le viseur annexionniste d’Aliyev. Cette petite province, coincée entre l’Azerbaïdjan et l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan (très anciennement arménien), est le dernier rempart chrétien entre les mâchoires azerbaïdjanaises et la Turquie d’Erdogan, puissante alliée de Bakou.
A plusieurs reprises, Aliyev a envoyé ses sicaires assassiner en France les quelques opposants azerbaïdjanais qui avaient cru pouvoir y trouver refuge (En octobre dernier, un opposant azerbaïdjanais a été poignardé à mort à Mulhouse). Tout cela n’a pas empêché plusieurs milliers d’écolos de venir discuter avec ce tyran, chez lui où les humains étouffent sous le joug, de la façon de rendre l’air plus respirable. Va comprendre, Charles…
Garde67
Si l’on souhaite établir un climat de confiance, ce n’est certainement pas en se précipitant en Azerbaïdjan, dans les bras du tortionnaire de l’Arménie et du Haut-Karabagh. Mais comme l’Europe nous a lié à ce pays islamique pour la fourniture de gaz, à cause des sanctions infligées à la Russie, on est bien obligé de discuter avec ce doux pays, du sort des petits oiseaux. Une fois de plus, les nations sont enjointes de s’exécuter et de faire passer le sort des peuples, des hommes, des femmes et des enfants, par perte et profit.
Il paraît à écouter certains gourous à la mode qu’il faut “sauver la planète !”.