Quand le journal La Croix organise un débat sur l'avortement, il n'appelle pas souvent des personnes pro-vie, en accord avec l'enseignement de l'Eglise… Ainsi à la question de savoir si la baisse du nombre d’avortements doit devenir un objectif de santé publique, sont invités à répondre :
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Véronique Séhier, Coprésidente du Planning familial, qui estime qu'il ne devrait pas y avoir de limite à l'avortement : "[Les femmes] doivent pouvoir changer d’avis, même si la grossesse était voulue au départ."
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Israël Nisand, Président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français, qui rappelle que même s'il s'est battu pour "ce droit", l'avortement n'est jamais banal.
Les lecteurs de La Croix seront bien avancés. Mais ils doivent avoir l'habitude.