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L'Eglise : François

La correction fraternelle

Extrait des paroles du pape lors de l'Angélus de dimanche :

"Jésus nous enseigne que si mon frère chrétien commet une faute contre moi, m'offense, je dois user de charité envers lui et, avant tout, lui parler personnellement, en lui expliquant que ce qu'il a dit ou fait n'est pas bon. Et si mon frère ne m'écoute pas? Jésus suggère une intervention progressive: d'abord, revenir lui parler avec deux ou trois autres personnes pour qu'il prenne conscience de l'erreur qu'il a faite. Si, malgré cela, il n'accueille pas l'exhortation, il faut le dire à la communauté, et, s'il n'écoute pas non plus la communauté, il faut lui faire percevoir la fracture et la séparation qu'il a provoquées, en faisant revenir la communion avec les frères dans la foi".

Les étapes de cet itinéraire "indiquent l'effort que le Seigneur demande à sa communauté pour accompagner qui se trompe, afin qu'il ne se perde pas. Il s'agit avant tout d'éviter la clameur de l'information et les commérages de la communauté… L'attitude doit être empreinte de délicatesse, de prudence, d'humilité et d'attention à l'égard de celui qui a commis une faute, en évitant que les paroles puissent blesser et tuer ce frère. Parce que…les paroles tuent aussi! Quand je parle mal de quelqu'un ou le critique injustement, quand j'écorche un frère avec ma langue, je tue sa réputation". C'est pourquoi la discrétion a pour finalité de "ne pas mortifier inutilement le pécheur. A la lumière de cette exigence, on comprend la série d'interventions successives qui prévoit la participation de quelques témoins et ensuite de la communauté. Le but est d'aider la personne à prendre conscience de ce qu'elle a fait et que, par sa faute, elle a offensé non seulement un mais tous. Mais il faut aussi nous aider à nous libérer de la colère ou du ressentiment…de cette amertume de cœur qui conduit à la colère et au ressentiment et qui nous conduit à insulter et agresser. Il est très laid de voir sortir de la bouche d'un chrétien une insulte ou une agression… Insulter n'est pas chrétien".

"Devant Dieu nous sommes tous pécheurs et avons besoin de pardon. Tous. En effet, Jésus nous a dit de ne pas juger. La correction fraternelle est un aspect de l'amour et de la communion qui doivent régner dans la communauté chrétienne; c'est un service réciproque que nous pouvons et devons nous rendre les uns les autres…c'est possible et efficace seulement si chacun se reconnaît pécheur et ayant besoin du pardon du Seigneur. Cette conscience qui me fait reconnaître l'erreur de l'autre, me rappelle d'abord que moi aussi je me suis trompé et me trompe souvent".

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