Vendredi dernier, le procès en diffamation de Guillaume Jublot contre Christian Blanc s’est tenu à la 17ème Chambre correctionnelle. Christian Blanc était secrétaire d’Etat au développement de la Région capitale, Guillaume Jublot était à la fois son chef de cabinet et directeur de cabinet de François Stifani, Grand Maître de la Grande Loge Nationale Française (GLNF). Guillaume Jublot reproche à Christian Blanc de l’avoir accusé publiquement de s’octroyer la plus grosse part des indemnités de cabinet, d’avoir transmis au Canard Enchaîné une note reçue de Bercy juste après avoir été exclu du cabinet et d’avoir abrité dans son bureau une belle cave à cigares. Christian Blanc a fait témoigner Emmanuel Martin, qui était son officier de sécurité, et qui affirme avoir accompagné Guillaume Jublot dans la voiture du ministre jusqu’au siège national de la GLNF. Emmanuel Martin précise que Guillaume Jublot transportait 4 boites à cigares. Guillaume Jublot nie en bloc et accuse Christian Blanc de lui avoir demandé d’intervenir auprès de François Stifani pour le convaincre de se retirer d’une affaire où il était l’avocat du frère de la femme du secrétaire d’Etat. Et de préciser qu’il a obtenu gain de cause auprès du Grand Maître. A son tour, Christian Blanc a répliqué : « C’est faux, Jublot dit n’importe quoi.« La décision a été mise en délibéré au 2 décembre 2011.
Autre affaire en cours, impliquant des francs-maçons, l'affaire de prostitution franco-belge, où des parties fines auraient été organisées au Carlton de Lille. Selon L’Express, René Kojfer, chargé des relations publiques au Carlton, aurait fourni aux clients de l’hôtel des filles du réseau de Dodo la Saumure. Or Kojfer est membre du Grand Orient de France (GODF) à Lille. Guy Arcizet, Grand Maître du GODF, a déclaré:
« Il y a parmi nos frères trois ou quatre fonctionnaires de police impliqués dans l’affaire du Carlton, et je vais leur demander de démissionner. Il faut éviter que des membres du GODF soient compromis dans une affaire où la morale est en jeu. C’est mauvais pour l’image de l’institution. S’il s’avère qu’ils sont innocents, leur réintégration sera facile. »