Le 9 février, la cour d’appel de Toulouse a reconnu le droit pour un homme qui se prend pour une femme, ayant conçu naturellement un enfant avec sa femme, d’être désignée comme mère dans l’acte de naissance de l’enfant.
Ce couple avait donné naissance à plusieurs enfants. Le dernier a été conçu alors que son géniteur avait (dans son tête et à l’état-civil) changé de sexe, tout en conservant son appareil reproductif masculin. La petite fille est née après le changement d’état civil du mari devenu femme. L’officier de l’état civil avait alors refusé de transcrire sur l’acte de naissance de l’enfant, la reconnaissance de maternité demandée par le père. Seule la mère figurait sur l’état civil de l’enfant. Le couple, soutenu par le lobby LGBT, a saisi la justice, la cour d’appel de Montpellier avait en 2018 ordonné la mention de la mère transgenre sur l’acte de naissance de l’enfant comme “parent biologique”. Mais en 2020, la Cour de cassation a renvoyé l’affaire devant la cour d’appel de Toulouse.
La cour d’appel a considéré que deux filiations maternelles pouvaient être établies.
La Cour qui a pris cette décision ubuesque :
Ludovine de La Rochère a critiqué dans une tribune cet acte de déconstruction anthropologique, contraire à l’intérêt de l’enfant.
En vérité, l’identité sexuelle, la différence des sexes et des générations, les liens familiaux impactent puissamment le psychisme et la construction de la personne et ce, dès le plus jeune âge. C’est même le lot de l’humanité. Pourtant, à cause de ces politiques prétendument favorables au «progrès», l’état civil lui-même fait désormais fi de la réalité humaine. Une régression sans précédent.
Quelle crédibilité peut-on encore accorder aux actes juridiques produits par l’État ? Demain, si cette «mère» souhaite à nouveau «changer» de sexe parce que c’est son «ressenti», sera-t-elle inscrite de nouveau comme homme à l’état civil et comme père sur l’acte de naissance de l’enfant ?
De telles lois, dont résultent des jugements, mais aussi des décrets et circulaires par centaines, rendent confuses l’identité et la filiation des personnes, pour elles-mêmes et pour les autres. Elles vont à l’encontre de la stabilité des repères qui permet de se connaître, d’identifier ses possibilités et ses limites, de faire au mieux avec ce que l’on est. Elles rendent aussi plus difficiles la connaissance et la compréhension de l’autre, ce qui est contraire à la fluidité des relations interpersonnelles, au bon fonctionnement de la société. En prenant un peu de hauteur, il apparaît que la loi et la justice ne sont pas là pour régler des cas particuliers avec des conséquences qui dépassent le cadre individuel et engagent sur la voie d’une déconstruction anthropologique particulièrement violente pour les enfants.
Mais au fond, se préoccupe-t-on vraiment des enfants et des générations à venir ? À chacun d’y réfléchir en conscience…
Chouan85
Hôpital psychiatrique pour ces juges et tout de suite!!!
mouette
Non ! Prison !
cadoudal
la décadence nihiliste triomphe dans la République des Droits de l’ Homme à la folie.
l ‘important , maintenant, c’est de détruire l’ ordre naturel rationnel , après avoir détruit l ‘ordre surnaturel chrétien ;
une forme de suicide collectif ;
selon st Thomas, être privé de la raison droite est un grand mal qui ôte à l’ homme sa marque principale.
zongadar
c’est juste pour préparer
le terrain pour Brigitte. p