La Cour des Comptes se féminise et veut le faire savoir au monde entier : depuis qu'une coterie féministe (qui se fait appeler sous le nom de "La Cour au féminin") a investi les lieux de pouvoir au sein de la haute juridiction de la Rue Cambon, l'administration et l'enseignement supérieur sont priés de se mettre au diapason.
On apprend ainsi que "La Cour au féminin" se décline désormais en région. À l'Institut d'Etudes Politiques de Bordeaux (le fameux "Sciences Po" qui forme l'élite administrative de demain…), cela prend la forme d'un colloque "Hauts fonctionnaires au féminin" où il sera question, le 23 mars prochain, de stéréotypes, de quotas, de "charte de l'égalité", de "biais à la féminisation", etc., etc., etc.
Le panel est à l'avenant de cette mascarade, puisqu'en tout et pour tout, sur 9 intervenants, on compte un seul homme (le Directeur de l'Ecole Nationale de la Magistrature). Sans doute le meilleur moyen d'accéder à "l'égalité" est-il de faire disparaître complètement le sexe oppresseur…
Ces simagrées prêteraient à rire et n'attireraient probablement pas grand monde si, au détour d'une phrase, il n'était indiqué que l'évènement s'adresse aux étudiants de 4ème et 5ème année de l'IEP de Bordeaux, "pour qui le colloque constitue un enseignement obligatoire".
Ces dames de "La Cour au féminin" craindraient-elles à ce point de faire un four avec des idées aussi éculées ? En attendant, ce pensum est imposé à deux promotions entières d'un établissement d'enseignement supérieur. Vous pouvez toujours dire au directeur de l'IEP de Bordeaux (Yves DELOYE) ce que vous en pensez : [email protected]