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Pays : Etats-Unis

La Cour suprême de Louisiane veut violer le secret de la confession

Une décision de la Cour suprême de Louisiane demande à un prêtre de briser le sceau de la confession. Il s'agit du cas d'une fille qui a été agressée sexuellement par un adulte et aurait parlé de l'agression avec un prêtre en confession. Les parents affirment que leur fille a parlé au Père Bayhi et que celui-ci lui aurait conseillé de ne pas signaler l'incident.

Selon le sceau de la confession, le père Bayhi ne peut même pas dire s'il a entendu la confession de la jeune fille, et ne peut rien divulguer.

Le diocèse de Baton Rouge a publié un communiqué pour défendre cette doctrine fondamentale de la foi catholique concernant le sceau absolu de la confession. Le diocèse soutient que cette procédure est une violation de la Constitution des États-Unis. En effet, l'Etat et la jurisprudence fédérale indiquent clairement qu'il n'a pas compétence pour statuer sur les revendications qui tournent sur ​​ces questions purement religieuses.

"Une doctrine fondamentale de l'Église catholique romaine pour des milliers d'années prescrit que le sceau de la confession est absolu et inviolable. Conformément à son serment à l'Eglise, le prêtre est obligé de ne jamais briser ce sceau. Un prêtre n'est pas non plus autorisé à déclarer que quelqu'un est allé se confesser à lui. Si nécessaire, le prêtre peut aller jusqu'à subir une condamnation pour outrage à un tribunal civil et subir l'emprisonnement plutôt que de violer son devoir sacré et de violer le secret de la confession et de son devoir à l'égard du pénitent.

Ce n'est pas une zone grise dans la doctrine de l'Église catholique romaine. Un prêtre / confesseur qui viole le secret de la confession encourt une excommunication automatique réservés pardon au Siège Apostolique au Vatican, en Italie. […]

La position du Diocèse de Baton Rouge sur le père Bayhi est que la Cour suprême de Louisiane a des problèmes avec les droits constitutionnels de l'Eglise et du prêtre, plus particulièrement, elle a violé la séparation de l'Église et de l'État en vertu du premier amendement. Pour un tribunal civil, empiéter sur la liberté de religion est une violation claire et la question sera portée au plus haut tribunal du pays par l'Église afin de protéger le libre exercice de la religion."

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13 commentaires

  1. Hier, Me Jérôme Triomphe a évoqué au micro de radio-Courtoisie, dans l’émission de Bernard Antony, les trois secrets fondamentaux :
    – les conversations entre l’avocat et son client,
    – le caractère absolu du secret de la confession pour les prêtre,
    – le secret médical pour les médecins.
    Toute les sociétés totalitaires rêvent de briser ces secrets.

  2. Cela fait penser à l’excellent film de Hitchcock “La Loi du Silence”, qui eu peu de succès car mal compris justement par les non catholiques.

  3. Un remake de la LOI DU SILENCE.

  4. Cela fait penser au film La Loi du silence. Et au martyr de saint Jean Népomucène qui, si mes souvenirs de lecture sont bons, était le confesseur d’une reine que le roi soupçonnait d’adultère. Le roi voulut faire parler le confesseur. Le prêtre ne voulut rien dire. Le roi ordonna de jeter le martyr dans un sac dans le Danube en punition d’avoir observé la loi du silence…
    Étrange cette manie honteuse de vouloir manipuler la confession à des fins personnelles… Laissons donc les choses sacrées à Dieu.

  5. Cet incident survient au moment où les anglicans australiens viennent de lever le secret de la confession pour les cas graves.

  6. Au moment ou le MALIN fait un petit trou le pétard explosif est prêt .

  7. Je me souviens d’un religieux, responsable depuis plusieurs années, d’un groupe de garçons (16-18 ans), qui fut muté ailleurs, après qu’un des jeunes se soit confessé à un prêtre.
    Que personne avant n’ait subodoré quoi que se soit parait impossible.
    Le prêtre a-t-il convaincu le garçon de parler, ou a t-il parlé lui même?
    Mais il est intervenu dans cette situation.
    De quel côté penche la balance?

  8. @ Majeur: un prêtre ne peut pas utiliser une chose sue en confession, même pour le bien de tous, encore moins pour son bien propre. Les cas de trahison du secret de la confession sont exceptionnels (selon moi, ils n’ont même jamais existé). L’abbé Meslier, célèbre prêtre athée, ou Martin Luther n’ont pas trahi le secret des confessions qu’ils avaient reçues. Ils auraient pu le faire pourtant par bravade. Dieu ne l’a pas permis.
    Celles qui veulent être prêtres ne savent pas ce qu’elles demandent.
    Prions pour nos prêtres qui souffrent de tout ce qu’ils entendent en confession sans pouvoir jamais s’en servir. Merci à eux d’être là pour soulager nos consciences.

  9. En Union Soviétique des espions ont été au séminaire pour devenir prêtres et entendre les gens en confession.
    Mais les fidèles qui faisaient de la politique savaient qu’en aucun cas ils ne devaient en parler en confession et qu’il était permis de mentir sur ce sujet.
    Tout ce temps perdu par les athées à lire les Ecritures et à faire semblant de prier ne leur ont pas rapporté grand chose sur terre.

  10. Les francs-maçons ne font-ils pas un geste d’égorgement pour bien montrer qu’ils mériteraient de l’être s’ils trahissaient la loge ?
    Pellaboeuf, on ne peut plus prendre en exemple les anglicans ! Le chef de l’église anglicane (la reine, n’a-t-elle pas autorisée le mariage gay ? Cette royauté est devenue maudite ! Dès sa succession, les choses ne se passeront pas telles qu’elles devraient l’être !

  11. Erreur: le secret de la confession porte uniquement sur le contenu de la confession, et sur le fait d’avoir ou non donné l’absolution (confessant en un lieu public, il vaut mieux, par exemple, bénir le pénitent auquel on ne donne pas l’absolution, pour que rien n’apparaisse extérieurement). Par contre, le fait de se confesser est un acte public qu’il est difficile de nier.
    Quant au cas du jeune qui s’est confessé et a dénoncé l’acte d’un responsable, le confesseur peut faire remarquer au jeune que la non-dénonciation peut faire courir un danger à d’autres que lui. Si le jeune refuse, il peut éventuellement lui proposer de se substituer à lui pour dénoncer les faits de manière anonyme à l’autorité compétente. Mais, comme le fait remarquer “amiral”, on peut se demander si d’autres faits extérieurs ont pu faire subodorer quelque chose hors du cadre de la confession.

  12. J’ajouterai qu'”autrefois”, on demandait bien avant le mariage un “billet de confession”, lequel billet ne spécifiait pas si l’absolution avait ou non été donnée, mais seulement que le fiancé ou la fiancée s’était présenté à la confession.

  13. Rien ne pourra obliger un prêtre à violer le sacrement de confession.
    S’il le viole, c’est que ce n’est pas un prêtre.
    Je précise : de l’Eglise catholique apostolique et romaine.
    Les autres se disant prêtres n’ont pas les mêmes grâces, leur “ordination” n’a pas la même valeur !

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