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Démographie

La crise démographique s’aggrave

La crise démographique s’aggrave

Le jeudi 1er août, l’Insee a publié les chiffres relatifs au nombre d’enfants nés au premier semestre. Il y en a eu 8 140 de moins que l’année passée à la même période. Ainsi, il y a eu seulement 326 131 naissances entre janvier et juin 2024, rapporte Les Échos.

Cette année pourrait devenir la plus faible en thermes de naissances depuis la Seconde Guerre mondiale.

Depuis plus de dix ans, la courbe des naissances est sur la pente descendante. Les femmes ont, en moyenne, leur premier enfant plus tard que leurs aînées. Cela explique qu’elles en ont moins qu’auparavant.

Interrogé par Les Échos, le démographe Gérard-François Dumont a assuré que «sur le long terme, cette chute des naissances va fragiliser notre modèle social». Pour casser cette courbe descendante de la natalité, il faut, selon Gérard-François Dumont, «revenir à l’universalité des allocations familiales».

Le débat sur la réforme des retraites, à 60, 62, 64, 66 ans… n’a pas de sens, tant qu’on ne se préoccupe pas de la démographie française et donc du soutien à la famille.

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5 commentaires

  1. Ce constat est d’autant plus alarmant quand on connaît la proportion de naissances de français de souche ou d’origine européenne toujours très inférieure aux naissances d’immigrés africains, naturalisés ou non, principalement musulmans. Pour eux, naissance = jackpot aux allocs, donc la source n’est pas près de se tarir.
    Mais n’oublions pas que le grand remplacement est un mythe complotiste.

    • Je pense que c’est secondaire, le remplacement peut avoir d’autres objectifs dont l’effacement des identités (l’humain sans racine, ‘vous n’aurez plus rien’) mais aussi la volonté d’opposer deux communautés ce qui peut servir une troisième. Dans les liens que j’ai mis ci-dessus, il y a des pistes de réflexion, chacun devant se construire son idée par des recherches.

  2. Le pire risque d’être après le 1er juillet 2025 et le nouveau congé Naissance qui achève de détruire ce qui restait d’allocation parentale d’éducation.

  3. Les femmes commencent toujours plus tard, surtout les citadines, et surtout ne veulent plus « s’embêter avec ça ». Le sens du sacré de l’enfantement a totalement disparu. Et les gens sont aussi de plus en plus mal logés, et les salaires des hommes ne suffisent plus. Ajoutez-y la légende de la nécessité de la dépopulation « pour la planète », et vous avez tous les ingrédients de ce suicide collectif.

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