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Pays : International

La crise politique empire en Belgique

La Belgique est sans gouvernement depuis les élections législatives du 10 juin. Choisi par le roi Albert II pour former le gouvernement, le chef du parti social-chrétien flamand (CDNV), Yves Leterme, doit former une coalition – l’"orange bleue" – entre les partis de droite et du centre, sortis vainqueurs du scrutin. Le parti d’Yves Leterme souhaite que le futur gouvernement réalise une réforme de l’Etat substantielle et doit constituer pour ce faire une majorité des 2/3.

Les revendications flamandes vont de plus en plus dans le sens de l’indépendance de la Flandre. Les partis flamands réclament, entre autres, la régionalisation de la sécurité sociale, de la fiscalité, du code de la route, des plaques d’automobiles, de l’immigration… Autrement dit une plus grande autonomie constitutionnelle. Des propositions auxquelles les Wallons s’opposent. La situation est symptomatique de la crise que traverse le pays : il y a un certain temps, la RTBF, la télé francophone publique, avait diffusé une émission annonçant la fin de la Belgique voulue par les Flamands. L’émission truquée avait provoqué une vive émotion dans le pays. Une scission du pays n’est pas à exclure.

Les négociations sont censées reprendre aujourd’hui. La Belgique a déjà connu de longues négociations post-électorales (celles de 1988 avaient duré près de cinq mois), des blocages institutionnels et des interventions du palais royal. En revanche, la radicalisation des positions des deux communautés et l’absence de perspective de compromis donnent à cette crise des accents inédits.

Michel Janva

Addendum : Visiblement, les discussions de ce jour n’ont pas abouti. Le roi pourrait désigner un nouveau Premier ministre.

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2 commentaires

  1. Serait-ce de Belgique que la sainte crise mettant fin à l’URSE va partir ?
    Ce pays est une dictature socialiste en phase d’africanisation avancée.
    Voilà des décennies que les Wallons se reposent dans leurs vices, sous perfusion flamande.

  2. Les transferts financiers de la Flandre vers la Wallonie sont estimés à environ 20 % du produit intérieur brut de la Wallonie.
    En cas de sécession flamande (ce qui est de plus en plus probable), le niveau de vie des Wallons chutera brutalement de 20 %.
    Dans cette hypothèse, je souhaiterais que la Wallonie soit rattachée à la France (dont elle a d’ailleurs été séparée de force suite au Congrès de Vienne de 1815).
    Un double référendum (en France et en Belgique) devrait rendre la chose possible.
    Nous rejoindrons enfin la fille aînée de l’Eglise.

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