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Europe : politique

La crise pousse les européistes à demander encore moins de souveraineté

Valéry Giscard d'Estaing répond au Parisien :

G "L’euro peut être affaibli, mais personne ne peut sortir de la zone euro. C’est impossible. Imaginez qu’un pays décide de revenir à une monnaie nationale. Ses citoyens ne la voudraient pas. Que pourraient-ils bien faire avec une monnaie dévaluée de 40% ? Il n’y a pas d’espace pour une petite monnaie. […] L’avantage de cette crise, c’est qu’on voit apparaître les besoins d’un pouvoir économique au niveau européen. Pour l’instant, l’euro n’a pas de système institutionnel autour de lui. Il serait intéressant de créer une cellule franco-allemande qui suivrait, tous les jours, les mouvements de la spéculation pour anticiper une riposte. Dans les traités actuels, rien ne s’oppose à une cellule de coordination des politiques d’emprunt des Trésors allemand, néerlandais, italien et français. C’est probablement ce qui va se mettre en place."

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17 commentaires

  1. Beaucoup d’assertions, y compris de ce que nous sommes supposés penser. Personnellement je veux bien d’une monnaie nationale.

  2. Est-ce à dire que ceux qui nous ont convaincu d’entrer dans le système “euro” voudraient nous faire croire que revenir en arrière serait encore plus néfaste ?
    Ce que chacun constate c’est que les “apprentis de la haute finance” ne contrôlent plus rien et qu’un jour ou l’autre nous irons de toute façon dans le mur !

  3. “personne ne peut sortir de la zone euro.”
    Et pourquoi ne pas faire comme les anglais…
    le francs…au niveau national…
    l’euro…inter communautaire…
    40% de dévaluation…sur le francs…
    mais…un franc/or…avec une banque de France.
    40% de dévaluation…on met un taxe à l’importation…en Euro…
    40% de dévaluation…on revient aux prix en francs à la consommation avant euro…

  4. On ne peut pas attendre un autre raisonnement de la part d’un agent du mondialisme.Il a déjà suffisemment particpé à notre décadense pour être le bienvenu dans nos media.Comme la Norvège a eu raison de garder son indépendance!

  5. Si l’on revenait au franc, il serait intéréssant de voir la réaction de nos compatriotes qui n’ont pas toujours conscience des prix pratiqués.
    Exemple: un repas à 15 € c’est 100 F. Il ne serait plus comme “pas cher” dans l’esprit des clients.

  6. Incroyable ! Vous avez dit ” CELLULE ” ?
    Comme sur ce blog ?
    Chronique annoncée d’un désastre économique et financier
    http://cril17.info/

  7. Et pourquoi perdrait-on 40% en repassant à une monnaie nationale ?

  8. La charité interdit de repeter ce que disait Degaulle: la vieillesse est un naufrage…

  9. Un “retour au franc” ne serait pas un retour àla valeur du Franc d’avant l’euro, il s’ensuivrait une dévaluation et une dépréciation de l’épargne.Mais nous en voulons bien quand même si :
    – La paix civile et militaire reste assurée
    – L’emploi national revient, justement rémunéré.
    – La sécurité est assurée, les frontières rétablies, la majorité des populations non européennes expulsées pour de bon et la double nationalité suprimée.
    OUI AU FRANC car OUI A LA vraie FRANCE !

  10. Depuis le milieu des années soixante-dix, la France souffre de Giscardite Aigüe c’est-à-dire d’un fort complexe d’infériorité. Nous pouvons redevenir un Grand Peuple et une Grande Nation démocratique comme le Peuple Suisse.
    “…Ses citoyens ne la voudraient pas…”
    Encore faudrait-il le leur demander en permettant un débat; Au lieu de cela, la politique du Système Totalitaire Européiste n’est qu’une suite de “coups fourrés”.
    Précisons que dans leur grande sagesse, les américains ont interdit à toute personne née à l’étranger de devenir président des Etats-unis. Comme ils ont raison, Valéry Giscard d’Estaing est né à Coblence, en Allemagne; Et l’Europe qu’il préconise est devenue une Europe à Direction Allemande;
    Comme par hasard !!!

  11. “Ses citoyens ne la voudraient pas.” Et voilà comment ils procèdent, ils posent de pseudo-vérités, et on ne les contredit pas.

  12. vivement que l’Union Européenne s’effondre. Il faut tout reprendre à zero.

  13. revenir au franc comme sous Mitterrand ? Combien de chômeurs à l’époque? Comme si les prix n’augmentaient pas sous le franc

  14. C’est assez logique de la part d’un homme qui a signé la loi 73-7 (loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973) dont l’article 25 interdit à la Banque de France (notre banque centrale à l’époque) de prêter de l’argent à l’Etat Français ( le Trésor Public) et oblige donc celui-ci à se tourner vers les banques privées avec les résultats que l’on connait dont le plus grave est sans doute la perte de souveraineté en ce qui concerne la création monétaire.
    Ces dispositions ont été reprises dans le traité de Maastricht (article 104) , dans le TCE ( article 101) et Le traité de Lisbonne ( article 123) en l’étendant d’ailleurs entre autres aux collectivités régionales et aux entreprises publiques .
    Giscard étant le président de la convention qui a écrit le TCE , on peut dire que pendant 35 ans , il n’a pas changé d’avis et que ce n’est pas aujourd’hui à près de 85 ans qu’il changera.

  15. Depuis le milieu des années soixante-dix, la France souffre de Giscardite Aigüe c’est-à-dire d’un fort complexe d’infériorité. Nous pouvons redevenir un Grand Peuple et une Grande Nation démocratique comme le Peuple Suisse.
    “…Ses citoyens ne la voudraient pas…”
    Encore faudrait-il le leur demander en permettant un débat; Au lieu de cela, la politique du Système Totalitaire Européiste n’est qu’une suite de “coups fourrés”.

  16. “l n’y a pas d’espace pour une petite monnaie”
    Merci pour la Suède (qui s’obstine -intelligemment- à refuser l’euro), la Norvège, la Suisse…
    Quelle est la définition giscardienne d’une “petite” monnaie?

  17. “Imaginez qu’un pays décide de revenir à une monnaie nationale. Ses citoyens ne la voudraient pas.”
    Oui, c’est bien vrai, il suffit de demander autour de vous. Je ne connais personne qui voudrait un retour au franc, à part quelques irréalistes de ce blog.
    Mon fils cadet : “C’est quoi le franc ? – mais ce n’est pas de l’argent ça!” Nous avons oublié les francs, les enfants ne les ont jamais connus, les ados s’en fichent éperdumment, car achèteront tout avec leur carte bancaire via internet et peu leur chaut en quelle monnaie, l’euro leur va très bien.
    Pour ma génération, c’est un symbole, nous avons grandi avec la chute du Mur (de Berlin) et nous sommes très attachés à l’Europe (elle serait meilleure avec ses racines chrétiennes reconnus, comme à ses débuts, certes), l’euro c’est tout un symbole ! Puis c’est une fierté d’avoir une belle monnaie face au dollar, l’unité fait la force.
    Revenir aux sources de la démocratie chrétienne de Schumann, Monnet, Adenauer et même sous certains aspects Delors, c’est là-dessus qu’il faut travailler, plutôt que de nourrir les utopies du XIXè siècle sans rapport avec le monde d’aujourd’hui.
    [C’est vrai que l’unité fait la force, on le constate chaque jour…
    Au-delà des racines chrétiennes, la grande tare de l’UE c’est son opposition au principe de subsidiarité. Vous parlez du XIXe, mais l’UE nous retient au XXe, avec un système unique, digne des totalitarismes. Il faut entrer dans le XXIe…
    Une monnaie nationale ne s’oppose pas à une monnaie commune. Alors que la monnaie unique porte atteinte à la souveraineté.
    MJ]

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