La population mondiale, qui aura franchi le cap de sept milliards d'habitants d'ici à la fin de l'année, devrait continuer à croître jusqu'à la fin du siècle pour culminer autour de 10 milliards, estime l'Institut national d'études démographiques (Ined) dans une étude publiée jeudi. Cependant, la croissance de la population mondiale ralentit. Cette décélération s'explique par la diminution de la fécondité moyenne, à 2,5 enfants par femme aujourd'hui contre le double en 1950. L'étude montre aussi que l'Inde devrait ravir à la Chine le premier rang du classement des pays les plus peuplés, avec près de 1,7 milliard d'habitants prévus en 2050 contre 1,31 milliard pour la Chine. La population chinoise devrait décroître au cours des 40 années à venir.
Quant au mythe de la surpopulation, il semble désormais enterré :
"l’« explosion de population » n’a jamais eu lieu et n’aura pas lieu ; la production agricole par tête s’est accrue de 52% dans les pays en voie de développement depuis 1961 et la proportion de ceux qui manquent de nourriture dans ces pays est passée de 45% en 1949 à 18% aujourd’hui ; les chiffres, publiés par l’International Food Policy Research Institute dans son rapport « 2010 Global Hunger Index: The crisis of the Child Undernutrition », indiquent que depuis 20 ans la situation s’est améliorée dans pratiquement tous les pays du monde qui connaissent des problèmes de sous-alimentation (les seuls qui ne sont pas dans ce cas sont le Zimbabwe – conséquence directe des politiques de spoliation par Mugabe des terres des propriétaires blancs –, du Congo – en guerre – et de la Corée du Nord – sans commentaires ; tous les autres s’améliorent, avec une mention spéciale pour le Brésil, le Mexique, le Pérou, la Turquie, l’Iran et l’Arabie saoudite, etc. où la faim a été réduite de moitié ou plus) ; le prix de la nourriture n’a pas cessé, depuis deux siècles, de baisser en termes réels"