En ce 19 mars, voici un petit florilèges des promesses de Nicolas Sarkozy faites en 2007 aux harkis et aux rapatriés :
7 février 2007, Toulon :
"Aux enfants des harkis qui ont servi la France, qui ont dû fuir leur pays et que la France a si mal accueillis, je veux dire que si la France doit des excuses et des réparations, c’est à eux qu’elle les doit."
9 mars 2007, Caen :
"Car la France n’a jamais cédé à la tentation totalitaire. Elle n’a jamais exterminé un peuple. Elle n’a pas inventé la solution finale, elle n’a pas commis de crime contre l’humanité, ni de génocide. Elle a commis des fautes qui doivent être réparées, et je pense d’abord aux harkis et à tous ceux qui se sont battus pour la France et vis-à-vis desquels la France a une dette d’honneur qu’elle n’a pas réglée, je pense aux rapatriés qui n’ont eu le choix au moment de la décolonisation qu’entre la valise et le cercueil, je pense aux victimes innocentes de toutes les persécutions dont elle doit honorer la mémoire."
Vendredi 30 mars 2007, Nice :
"Je veux que la France reconnaisse sa dette, vis-à-vis des harkis et des supplétifs d’Indochine et qu’elle l’honore. C’est une question d’honneur et l’honneur pour moi c’est encore une vertu cardinale pour un homme comme pour une nation."
Jeudi 5 Avril 2007, Lyon :
"Je veux que la France reconnaisse ses dettes, vis-à-vis des Harkis et des supplétifs d’Indochine et qu’elle les honore. Parce que nous devons honorer ceux qui se sont battus pour la France, avec sincérité, sans arrière pensée. C’est une question d’honneur et l’honneur, pour moi, est une vertu cardinale pour un homme, comme pour une nation. Il n’y a pas de grande nation si l’honneur n’est pas une vertu première."
Mardi 17 avril 2007, Metz :
"[La France] a commis des fautes qui doivent être réparées, et je pense d’abord aux harkis et à tous ceux qui se sont battus pour la France et vis-à-vis desquels la France a une dette d’honneur qu’elle n’a pas réglée, je pense aux rapatriés qui n’ont eu le choix au moment de la décolonisation qu’entre la valise et le cercueil, je pense aux victimes innocentes de toutes les persécutions dont elle doit honorer la mémoire."
Jeudi 19 avril 2007, Marseille :
"Aux enfants des harkis qui ont servi la France, qui ont dû fuir leur pays et que la France a si mal accueillis, je veux dire que si la France doit des excuses et des réparations, c’est à eux qu’elle les doit et à personne d’autre."
Lundi 23 avril 2007, Dijon :
"Pourquoi tant de haine ? Parce que je dis que si la France doit une compensation, c’est aux supplétifs d’Indochine et aux harkis qu’elle la doit, eux qui ont tout perdu pour l’avoir servie ? Cette dette de la France à leur égard est une dette d’honneur et l’honneur doit dire quelque chose pour chaque Français digne de ce nom."
Mardi 24 avril 2007, Rouen :
"Je veux que la France reconnaisse sa dette, vis-à-vis des harkis et des supplétifs d’Indochine. C’est une question d’honneur et l’honneur pour moi c’est encore une vertu cardinale pour un homme comme pour une nation. Ce n’est quand même pas un crime d’aimer la France, d’avoir cru en sa parole et de l’avoir servie. On me dit que c’est une vieille et longue histoire, mais à force d’oublier le sacrifice de tous les Français qui ont servis la France, on donne un bien mauvais exemple aux jeunes français, parce qu’ils se disent si un jour on nous demandait de faire les mêmes sacrifices, aurons-nous droit à la même ingratitude ? Voilà pourquoi je veux que l’on honore la voix des harkis, des supplétifs d’Indochine et de tous ceux qui se sont battus pour la France."
Jeudi 3 mai 2007, Montpellier :
"Ces femmes et ces hommes, ils méritent d’être respectés. Comme méritent d’être respectés les supplétifs d’Indochine et les harkis qui ont dû quitter leur pays pour ne pas être égorgés parce qu’ils avaient servi fidèlement la France. La France les a abandonnés. Envers eux elle a une dette qu’elle n’a pas réglée. Je veux que cette dette soit réglée parce que c’est une dette d’honneur, et une nation ne doit pas transiger avec l’honneur, surtout quand il s’agit de la France."
Merci à J.
Bernard Mitjavile
Comment peut-on “régler” ou “payer” la dette de trahisons et assassinats vis-à-vis des harkis ? Ces ordres de désarmer les harkis tout en sachant ou même en voyant qu’ils étaient massacrés, peut-on “régler” de tels actes comme une facture quelconque. Sans parler de régler, ce serait déjà quelque chose de reconnaître ces faits, de la part du gouvernement français et encore plus du gouvernement algérien, de demander pardon sans prendre l’excuse de la raison d’état. Comme disait le père de Camus horrifié devant des massacres d’Algériens par le FNL “un homme, cela s’empêche”.
Exupéry
Pour les personnes ayant une dignité et une moralité véritable, leur parole les engage à FAIRE.
Pour d’autres (dont le paraître tient lieu d’être) leurs dires réitérés mais faussement prometteurs les DISPENSE de faire. Leurs sincérité à géométrie variable mesure leur profond mépris de leurs électeurs.
La majorité des politiciens (y compris au plus haut niveau) font partie du second ensemble.
Minable singerie de la démocratie.
SD-vintage
“l’honneur pour moi c’est encore une vertu cardinale pour un homme comme pour une nation.” : encore un mensonge.
yf
Car la France n’a jamais cédé à la tentation totalitaire. Elle n’a jamais exterminé un peuple. Elle n’a pas inventé la solution finale, elle n’a pas commis de crime contre l’humanité, ni de génocide.
==> et le génocide vendéen ?
sarimares
D’aucuns voteraient bien volontiers pour ses paroles, point pour ses actes !