Daoud Boughezala, rédacteur en chef de Causeur, publiait aujourd'hui le communiqué de Philippe Boutry, président de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dans lequel ce dernier expose son intention d'accueillir une centaine d'étudiants syriens réfugiés en France, à qui il offre des formations avec diplômes à la clef. Ces formations seront financées par le Qatar, qui sera partie prenante financièrement, à hauteur de 1 800 000 euros, sur 3 ans.
[…] "En résumé, au nom de « ses valeurs de solidarité et d’humanisme », la plus prestigieuse fac de France s’apprête à accueillir une centaine de réfugiés syriens et de pourvoir à leurs frais d’étude, de vie et de logement grâce à de l’argent qatari. Pas besoin d’enquêter ou de lever je-ne-sais quel lièvre, tout est écrit noir sur blanc : le Procureur général de l’Etat du Qatar s’est engagé à verser 1 800 000 euros sur trois ans. En bref, si la cité-Etat n’ouvre pas ses portes au moindre immigré d’Alep ou de Raqqa, la dynastie Al-Thani – déjà mécène du PSG, de l’Hôtel du livre et des djihadistes syriens – dispensera ses bienfaits au quartier latin sans débourser un radis à domicile. En langage islamique, une telle aumône s’appelle la zakat et figure en bonne place parmi les cinq piliers que tout croyant se doit de respecter.
Mais Philippe Boutry, le Président de l’université Paris-I, ne précise pas si ses fort généreux amis qataris ont influencé sa conception de la liberté d’expression. Ainsi, en mars dernier, cet éminent universitaire a-t-il dépêché des policiers afin de censurer l’exposition de six de ses étudiants en arts plastiques qui avaient eu l’étrange idée d’exposer un tapis de prière musulman souillé par de la viande accompagné du portrait d’une femme en niqab au visage recouvert de la même bidoche. Au total, deux œuvres – sur une vingtaine de créations – détournaient les codes islamiques. Le 10 mars au matin, les cimaises ont donc été décrochées manu militari, avant qu’un étudiant rebelle ne dépose un référé-liberté au tribunal de Paris. Ce dernier a statué derechef dans des termes pas franchement flatteurs pour la direction de la fac : « le président de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a, dans l’exercice des pouvoirs de police qu’il détient en vue de la sécurité des usagers du service public et de la gestion des dépendances du domaine public, porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression des six étudiants dont les œuvres d’art devaient être exposées ».
J’ai peut-être mauvais esprit d’insinuer l’existence du moindre lien entre cet épisode peu glorieux de censure avorté et le chèque en béton que les Qataris viennent de déposer place de La Sorbonne. Mais je me contente de rappeler des faits ; à chacun de tirer sa propre conclusion."[…]
Selon Wikipédia, la zakât,
"[…] mot arabe traduit par « aumône légale », est le troisième des piliers de l'islam. Le musulman est tenu de calculer chaque année lunaire (hégire)[1] ce montant et de le donner aux plus pauvres dans son pays de résidence.[…]
La zakât est clairement un impôt sur l'avoir et la propriété qu'il faut comprendre, d'abord, comme une obligation devant Dieu. Ce prélèvement purifie sur le plan religieux, sacré et moral le bien de celui qui le possède."
En clair, le Qatar, qui est en France comme chez lui, sacrifie aux obligations religieuses de l'islam lorsqu'il purifie les biens qu'il possède en France en finançant des étudiants pauvres de l'Oumma (on voit mal les Qatari financer les études de chrétiens syriens, eux qui ne reçoivent aucun réfugié sur leur sol, pas même des musulmans). Et il profite de l'esprit dhimmi qui souffle sur la Sorbonne pour faire accepter cette pratique confessionnelle dans l'un des plus prestigieux "temples de la laïcité" de la république. Robert de Sorbon doit se retourner dans sa tombe.
Add : les Contribuables associés proposent de protester, poliment mais fermement, auprès du président de la Sorbonne, Philippe Boutry :
"Nous vous proposons donc de dire ce que vous en pensez à Philippe Boutry, soit par courriel ( [email protected] ou [email protected] ), soit par téléphone : 01 44 07 77 04."
Yvon
Houellebecq = prophète, voir son dernier livre “Soumission”, traité de dhimmitude chez les universitaires Français.
C.B.
“1 800 000 euros, sur 3 ans” soit 600 000 euros par an, pour cent étudiants, autrement dit 6 000 euro par étudiant pour un an, c’est-à-dire 500 euro par mois (en fait un peu moins puisqu’il y aura les frais d’inscription à régler?); ça ne va pas chercher bien loin, si ça doit couvrir le logement, la nourriture, le forfait carte de transports… pas sûr que ces “étudiants” s’en contenteront.
Au fait, pourquoi le Qatar ne consacrerait pas plutôt cette somme à accueillir des “migrants” sur son propre territoire? On veut bien même leur accorder de n’accueillir que des MM (migrants musulmans).
Cosaque
Pas que Robert Sorbon qui doit se retourner ds sa tombe :
Ste Jeanne, St Louis, St Martin… Charles Martel, Louis XIV, Napoléon, De Gaulle, grand-père, papa, maman et tous nos aïeux ! Notre passé nous oblige à nous défendre !
Bernard Mitjavile
1800000 Euros sur trois ans pour cent étudiants, cela ne fait pas cher pour le financement annuel d’un étudiant (6000 Euros) en France. Le Qatar nous considère vraiment comme des pauvres.
jejomau
résumé des faits :
“Philippe Boutry, président de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, accueillera une centaine d’étudiants syriens réfugiés en France et leur offrira des formations “d’imam islamiste” avec diplômes Républicains à la clef. Ceci en parfait accord avec sa hiérarchie, celà va sans dire. Ces formations seront financées par le Qatar, qui sera partie prenante financièrement, à hauteur de 1 800 000 euros, sur 3 ans. Ceci en conformité avec les “valeurs républicaines socialistes”. Il est évident aussi que pour faire connaître cette opportunité d’études gratis à ces étudiants musulmans, on agira de façon parfaitement discriminatoire de la sorte sur le terrain :
– des agents de la fonction publique à la solde de la clique gouvernementale passeront dans les centres de réfugiés
– ils établiront des listes de musulmans et de chrétiens
– ils discrimineront ensuite volontairement les chrétiens pour proposer ce cursus gratis (comprendre = à nos frais) aux seuls musulmans
– ceci se fera avec la bénédiction de Cazeneuve, ministre des cultes de l’ISLAM au service de l’émir, et de Mr Valls depuis longtemps dhimmi du Cheikh Tamim ben Hamad
– et ceci conformément aux …. Valeurs de leur République….Laïque !!!
Pour ceux qui voudraient alerter quelques députés sur ce genre de pratique et la façon dont les détails concrets seront proposés sur le terrain, on peut toujours cliquer ici :
http://www.assemblee-nationale.fr/qui/xml/liste_alpha.asp?legislature=14
bébert
Houellebecq l’avait prédit
Tom
Bien entendu, l’Education nationale qui prône l’égalité, la fraternité et la liberté ne va pas accepter cette proposition réservée qu’aux réfugiés musulmans ! D’autant plus que les plus persécutés sont les chrétiens ! Cette somme doit donc être donnée à l’état français qui la dispatchera aux persécutés sans tenir compte de la race ou de la religion ! On n’imagine pas François Hollande faire autrement ! Il aurait les franc-maçons contre lui !
Tol
La zakat ne s’adresse qu’aux nécessiteux musulmans. Ceux qui y verraient une forme de discrimination ne sont que de vilains islamophobes.
Jeanne
l’université de Strasbourg a fait une offre similaire.
Baudouin
Ce genre d’info est une bombe !
Je fais circuler partout !
La réinformation, c’est maintenant !
Hugo
Reprenons. François, la quarantaine, est professeur à la Sorbonne, spécialiste de Joris-Karl Huysmans, auteur décadentiste de la fin du XIXe
PS Houellebecq soumission ?
ft
L’émir du Qatar ferait mieux de les faire venir dans son pays. Ils vivraient ainsi en harmonie avec leur pays d’accueil.
albert
Effectivement, je note comme d’autres commentateurs que la fiction de Houellebecq rejoint la réalité. Dans son roman, c’est 2022. Nous sommes en 2015…. Et je suppose que le Qatar ne financera pas les études de Syriens chrétiens? Mais y-a-t-il seulement des Chrétiens parmi les flots de “migrants” qui se déversent sur l’Europe?
julia
N’oublions pas, quand même, que la Sorbonne historique, c’est Paris IV, pas Paris I (qui a usurpé le nom, comme paris III). Robert de Sorbon s’en moque bien, de Paris I.
matamaure
Au niveau international, les universités françaises n’ont pas grande valeur.
Je me fous des universités françaises, elles peuvent bien récupérer la lie mahométane, cela m’est égal.
Dans l’histoire, elles ont ont toujours été contre la France.
professeur Tournesol
Le château de Versailles ne pourrait-il pas accueillir l’ “oeuvre d’art” de ces étudiants ?
Jean
Rien qu’en lisant le titre, on pense à “Soumission” de Houellebecq… Vous savez, celui qui attise les haines et voit du mal là où il n’y a que du bien…
Luc*
La Sorbonne historique est effectivement Paris IV et non Paris I.
Cependant la dhimmitude réelle de la Sorbonne (Paris IV) ne date pas d’hier. Cette faculté a créé une succursale à Abu Dabi (http://www.sorbonne.ae/) sous l’égide de qui vous savez, annexe fonctionnant sur un mode de session et distribuant d’autant plus facilement les diplômes. Alors étudiants en Sorbonne nous voyions nos professeurs s’envoler régulièrement vers cette destination pour y dispenser leurs cours et par contrecoups ne pas voir les nôtres assurés. Aussi pour les Sorbonnards ce fait divers n’a rien d’une nouvelle fracassante, mais constitue juste une confirmation d’une réalité bien établie. D’ailleurs, à titre de signe,au cours de ces quatre dernières années, le nombre de voiles y compris façon niqab n’a cessé de croître.
Ce ne sont pas les premiers soumis (i.e. musulmans) ni les derniers… ils ne sont pas dhimmis dans la mesure où ils ne sont pas chrétiens ou d’une autre religion que l’islam et ne paient pas la djiziha, ils ont choisi leur maître c’est tout.
Marie
Je suis élève à normale sup’, et le directeur vient de nous envoyer un mail disant que l’école allait accueillir des migrants comme étudiants, avec cours de français, tutorat personnalisé par un professeur + un élève, et en prime un accompagnement pour ” s’orienter dans le dédale des procédures administratives”.