Nasrin Sotoudeh est une avocate iranienne, spécialiste de la défense des libertés individuelles face à ce régime musulman.
Elle a déjà été emprisonnée, de 2010 à 2013, pour « diffusion de propagande et conspiration mettant en danger la sécurité de l’État ». En 2012, l’Assemblée européenne lui avait décerné le Prix Sakharov pour la liberté de l’esprit.
Nasrin Sotoudeh a été à nouveau arrêtée en 2018 après avoir défendu plusieurs femmes jugées entre décembre 2017 et janvier 2018 pour avoir enlevé leur foulard en public afin de protester contre l’obligation de porter le voile dans l’espace public. Ellevient d’être condamnée à 10 ans de prison et 148 coups de fouet.
Suite à cette condamnation, le député LaREM François Cormier-Bouligeon exprimait sa colère à l’Assemblée nationale le 13 mars :
« Quel crime a mérité ce châtiment ? Je vais vous le dire ! C’est le courage et c’est l’humanité ! Nasrin Sotoudeh défend les droits de l’Homme ! Nasrin Sotoudeh défend les droits des femmes ! Nasrin Sotoudeh défend les femmes iraniennes qui ont le courage de se montrer en public sans foulard, malgré l’obligation du port du voile qui leur est imposée ».
Et M.Lemoyne, l’éminent secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères signataire pour la France du pacte de Marrakech sur les « migrants », énonce l’indéfectible (mais apparemment cruellement inefficace) soutien du gouvernement :
« Non seulement la France évoque inlassablement son cas, mais, surtout, le Président de la République a publiquement appelé, vendredi dernier, à l’occasion de la remise du premier prix Simone-Veil, à sa libération. Le Président de la République a souhaité, dans le cadre du G7, la faire symboliquement membre du conseil consultatif pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Sa place était là, autour de la table, à l’Élysée, mais elle était vide, absence à laquelle nous ne nous résignons pas. Le soutien de la France à Nasrin Sotoudeh a d’ailleurs été réaffirmé il y a quelques jours, par la voix de Marlène Schiappa, à la tribune de l’ONU ».
Il a terminé par cette affirmation curieuse mais tellement moderne : « Nous poursuivrons cette diplomatie féministe ».
Or, en même temps comme ils disent, on se rappelle que lors de la séance de télé-évangélisation à Pessac, le 28 février, M.Macron s’était ému des dires d’une participante voilée :
« Je ne trouve pas de travail car le gouvernement a fait une circulaire pour m’interdire de travailler, tout simplement, parce que je porte un foulard ; J’ai fait le choix de mettre un foulard, donc je n’ai pas le droit de travailler dans l’administration… Cette interdiction est arrivée aussi dans les entreprises, toutes les entreprises. On n’a plus le droit de travailler parce qu’on a un foulard. On nous rejette de la société, on nous exclut… ».
Et le bon Macron de s’insurger :
« La loi, il n’y a aucune loi qui prévoit que, dans une entreprise, on n’a pas le droit d’être embauché parce qu’on a un signe de religion… Je veux tout simplement, ici, rétablir la vérité » ;
A tort puisque d’aucuns rappelaient que la loi El Khomri de 2016, votée et promulguée alors qu’il n’était que ministre de l’Economie, donne aux entreprises le droit de restreindre « la manifestation des convictions des salariés » à travers une clause de neutralité dans le règlement intérieur. M.Macron moins courageux que F.Hollande, faut l’faire !
Il n’empêche que les islamistes se sont engouffrés dans cette brèche et le responsable d’un magasin de lingerie fine (!) Etam a été mis à pied pour avoir refusé d’embaucher une femme voilée.
Revenons à Nasrin Sotoudeh : elle était visée par 7 chefs d’inculpation, dont deux sont particulièrement intéressants. Le premier est : « conspiration contre le système ». Il énonce de façon tellement explicite que l’islam est un « système » ! Le deuxième est « incitation à la débauche » (comprendre qu’elle s’était présentée devant l’autorité judiciaire sans le hijab islamique). Les 148 coups de fouets sont liés à cette absence de voile islamique.
Et donc la plaignante de Pessac, qui a choisi de participer au système au nom duquel Nasrin Sotoudeh a été condamnée, est soutenue par le Président de la république. Française.
Gaudete
un guignol avec des guignols
philippe paternot
e.macron: dur avec les faibles, mou avec les forts!
pauvre iranienne, et silence assourdissant des associations toujours promptes à hurler en france
DUPORT
Comme par hasard… On s’occupe de ce cas là qui se trouve… En Iran !!!
Mais si vous savez… Le prochain pays à abattre…