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France : Politique en France

« La droite parlementaire est-elle encore de droite ? »

C'est le titre d'un ouvrage de Jean de Rouen, qui vient d'être publié. Bruno Gollnisch en a signé la préface, publiée par Nouvelles de France. Extrait :

"On n’en est plus en effet au temps où les leaders des deux principaux partis de cette droite parlementaire lorgnaient encore intellectuellement, moralement, politiquement, vers la gauche : Jean Lecanuet, patron de l’UDF, présentait sa formation politique comme un parti de Centre Gauche, promettant de surcroît de « vider le programme commun (de la Gauche) de sa substance », autrement dit, à peu de choses près, de le réaliser à la place des socialo-communistes, ce à quoi s’employa, au moins dans le domaine des mœurs, M. Giscard d’Estaing et son « libéralisme avancé », jusqu’à ce qu’en 1981 les électeurs français, désabusés, préfèrent l’original à la copie en élisant François Mitterrand.

Vint alors M. Chirac, créateur du RPR sur les fondations du parti gaulliste qu’il avait trahi, et qui présenta ledit RPR comme « un travaillisme à la française » Or, le travaillisme, cela a un sens : c’est le nom du socialisme dans les pays anglo-saxons.

On croyait cette époque révolue. […] Mais qu’en est-il en réalité ? Les quelques concessions verbales faites à l’esprit de droite par la majorité parlementaire actuelle sont-elles autre chose que des mots, un lip service, diraient les Anglo-saxons, ou bien traduisent-elles une conversion profonde à la défense de l’ordre naturel et aux valeurs traditionnelles ? Le présent opuscule fait le point sur le sujet, et le moins que l’on puisse dire c’est que, des paroles aux actes, il y a un fossé ! […]

Si l’homme de gauche est un optimiste triste (optimiste par ses desseins mirobolants, triste et même parfois plein de fureur à la constatation de leur échec), l’homme de droite lui, le vrai, est un pessimiste joyeux : pessimiste car il sait que la nature humaine a toujours besoin d’être corrigée, et que le paradis sur terre n’existe pas, mais joyeux d’être là où il est, de s’inscrire dans une lignée, de surmonter ses propres imperfections. Ne soyons donc pas attristés par les très utiles constats de l’auteur. Tirons-en les conséquences nécessaires ; travaillons dans la joie, et le reste nous serra donné par surcroît."

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6 commentaires

  1. Ahhh! et si seulement les mots “droite” et “gauche” avaient encore un sens. Avec cette campagne présidentielle, nous voyons bien que ce clivage n’a vraiment plus aucun sens.

  2. Mais les gouvernements vont être juger par l’homme décrit dans Esaïe 42 qui va tout remettre en place à partir du verset 13.
    http://www.biblegateway.com/passage/?search=Esaie%2042&version=LSG
    Ceci est à rapprocher du psaume 2.
    http://www.biblegateway.com/passage/?search=psaume%202&version=LSG

  3. l’UMP ressemble plutot à un centre gauche, et se situe plus à gauche que les travaillistes britanniques. Quelle echelle pour mesurer une politique gouvernementale ? La comparaison est difficile

  4. Non

  5. est-ce que quelqu’un a cru que Chirac était de droite? D’ailleurs tous ces politicards ne sont de nulle part, il n’y a que leur égo qui les intéresse: le pouvoir, le fric, les honneurs et bien souvent les femmes, le peuple, ils s’en tapent

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