Après avoir promu l’avortement et la contraception à grand concours de propagande, le ministre du Travail et de la santé Catherine Vautrin s’inquiète du désert démographique et annonce des mesurettes en guise de stratégie pour que les Français relancent la démographie. Elle déclare dans L’Express :
Pour commencer, nous devons mieux prévenir. L’âge auquel une femme accueille son premier enfant a considérablement reculé : 31 ans à présent. On sait que l’horloge biologique génère une décroissance de la faculté de procréer. A partir de 37 ans, on observe une baisse de la fertilité extrêmement importante. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé que l’Assurance maladie adresserait à chaque Français de 29 ans un message pour prévenir le risque d’infertilité dès 2026.
On peut se réjouir d’avoir échappé au numéro vert… Et elle ajoute :
Un rendez-vous gratuit “mon bilan prévention” est déjà ouvert aux 18-25 ans, nous allons y rajouter un élément spécifique sur la santé reproductive. Simplement pour expliquer et pour faire prendre conscience des pathologies qui peuvent poser problème. Nous allons également mettre en place une consultation préconceptionnelle, sur la base des orientations que nous donnera la Haute Autorité de santé, de façon à accompagner les futurs parents et à proposer un check-up fertilité rapide aux couples qui rencontrent des difficultés pour concevoir.
Et promouvoir la famille, composée d’un homme et d’une femme, est-ce trop compliqué ? Mais le pire est à venir, avec l’industrialisation de la conception :
Nous avons aussi besoin de développer, sur tout le territoire, les centres de conservation ovocytaire. L’Ile-de-France, région où la demande est la plus forte, est très bien équipée, mais ce n’est pas le cas partout. Aujourd’hui, chaque centre fonctionne de façon autonome, sans vraie coordination, et surtout sans repère pour les patients. C’est pourquoi nous organiserons une gestion nationale des dons de gamètes, rationalisée et partagée, afin que l’accès soit facilité. Avec 30 nouveaux centres pour la conservation ovocytaire d’ici à 2027, notre objectif est d’avoir un centre à moins d’une heure de chez soi, pour qu’aucune femme ne soit empêchée de préserver sa fertilité.
Alors que l’Etat ferme les maternités, il ouvre des centre de conservation des ovocytes…