Extrait de l'homélie de l'abbé John Berg, supérieur de la Fraternité Saint-Pierre, en la cathédrale de Chartres, le lundi de Pentecôte :
"Le mal avance souvent masqué. A chaque fois, il s’abrite derrière un soi-disant bienfait. Par exemple, au nom de l’égalité, on promeut la théorie du genre, qui nie la différence objective des sexes, ou encore, on revendique le mariage homosexuel et l’adoption d’enfants par les tenants de ce genre d’union. Au nom de la liberté de la femme, on proclame le droit à l’avortement. Au nom du progrès de la médecine, on se livre à des expérimentations sur des embryons qui sont traités comme de simples matériaux que l’on peut manipuler et détruire alors que ce sont des êtres humains. Au nom de la lutte contre les discriminations, on utilise l’école comme l’arme qui doit forger des consciences nouvelles, formatées par la pensée « politiquement correcte », et cela se fait contre la responsabilité éducative des parents.
Nous le voyons, tous ces abus sont autant d’atteintes à la famille. Or, toucher à la famille, c’est déstabiliser la société tout entière, puisque la famille en est la cellule de base. Toucher à la famille est aussi une grave menace pour l’Eglise, puisque la famille en est le premier noyau ; c’est dans la famille que se transmet la foi et que sont communiqués les fondamentaux de l’éducation chrétienne. La famille est le premier vecteur de l’élan missionnaire de l’Eglise. Elle est un lieu d’évangélisation, et l’exemple de la vie des familles chrétiennes, le rayonnement de la charité qui émane de ces foyers, peuvent attirer vers la foi et vers Dieu les âmes en quête de sens et de vérité."