Minute commente le sondage IFOP commandé par la Conférence des évêques de France :
"La « rupture avec Mai 1968 », à laquelle Nicolas Sarkozy n’a pas procédé, semble bien être entrée dans l’esprit des Français. Selon un sondage Ifop pour le quotidien « La Croix » et la Conférence des évêques de France, 55 % des Français tiendront compte, dans le choix de leur vote à l’élection présidentielle, « des propositions des candidats en matière de politique de la famille » ! Ils seront 21 % à en tenir compte « beaucoup » et 34 % à en tenir compte « assez ». Largement de quoi faire basculer le scrutin… Et ce n’est pas une affaire de religion. Si le taux est nettement plus élevé chez les catholiques pratiquants (73 % contre 55 %), le soin porté aux propositions des candidats en matière de politique familiale est pratiquement le même (à trois points près, soit la marge d’erreur) que l’on soit catholique ou qu’on ne le soit pas. Plus surprenant encore, l’Ifop note que la prise en compte de la dimension familiale des programmes est plus marquée que la moyenne, chez les femmes (58 %) et les plus de 70 ans (69 %) comme on pouvait s’y attendre, mais aussi chez les 25-44 ans (58 %), chez les employés et ouvriers (59 %) et chez les sympathisants PS (62 %) et MoDem (66 %) ! Et il n’y a pas eu de malentendu sur le sens de la question posée : les sondés n’ont pas confondu « la famille » avec ce qu’il est convenu d’appeler « les évolutions sociétales ». L’attachement général à la famille, détaché des habituels clivages socioprofessionnels ou politiques, ressort clairement de cette étude : 77 % des Français disent souhaiter construire « une seule famille dans [leur] vie, en restant avec la même personne ». Un taux qui grimpe à 84 % chez les 18-24 ans et à 89 % chez les 25-34 ans…"
PK
Ça veut dire – si on lit bien – que 27% des catholiques « pratiquants » n’en tiendraient pas compte ?
Sûrement ces pratiquants qui ne croient ni à la résurrection ni à la Sainte Trinité ni… à Dieu.