La Manif Pour Tous avait déposé il y a un mois, soit largement dans le délai nécessaire à sa bonne organisation, une déclaration d'évènement dans le cadre de la Fête de la Musique du 21 juin 2014. L'évènement musical prévu était exclusivement festif. Hélas, les onze propositions successives de lieux faites par La Manif Pour Tous ont été refusées. La 12e proposition, acceptée par oral le 20 juin, a finalement été refusée quelques heures plus tard, sous prétexte de… manque de temps !
La Préfecture sachant pertinemment, en outre, que La Manif Pour Tous n'a plus de recours juridique possible devant le tribunal compte tenu du délais.
Alors que LMPT’Moov, l'orchestre de La Manif Pour Tous, s'était préparé à l'évènement avec le mouvement des Gavroches, voilà l'évènement interdit ! Lionel Lumbroso, porte-parole de La Manif Pour Tous et responsable de LMPT’Moov, dénonce ce totalitarisme du Préfet :
“Des centaines de groupes joueront librement demain matin mais La Manif Pour Tous, elle, est interdite de musique, interdite de culture !"
Ludovine de La Rochère demande :
"Les centaines de milliers de citoyens sympathisants de La Manif Pour Tous seraient-ils des sous-citoyens n’ayant pas les mêmes droits que les autres ?"
Il s'agit d'abus répétés et de procédés arbitraires qui restreignent de manière forte des libertés fondamentales. Alors que plusieurs procédures sont engagées, contre des détentions abusives de citoyens par des policiers, que l'IGPN a dû procéder à un ferme rappel déontologique suite au chantage à la naturalisation opéré sur Anna, jeune étudiante russe, et que le rapporteur public vient de déclarer que les 700 000 signatures de la pétition présentée au CESE n'aurait pas dû être refusées compte tenu de la loi, force est de constater que les autorités françaises continuent de défier la loi et de fouler au pied les libertés fondamentales et la démocratie.
"Cette arrogance et ce mépris à l'égard du peuple français comme cette façon de se croire tout permis sont à l'origine de l'écoeurement des Francais à l'égard du pouvoir en place. Celui-ci continue de scier la branche sur laquelle il est assis".