C'est ce que pense la direction diocésaine de l'Enseignement catholique de Paris :
"L'assouplissement annoncé de la carte scolaire a donné l'illusion aux familles de pouvoir choisir un lycée public. Si les familles avaient pu garder le contrôle d'une procédure d'inscription étalée dans le temps, elles seraient sorties elles-mêmes de cette impasse, comme cela se passe pour le choix d'un établissement privé, même avec une capacité d'accueil insuffisante. C'est ce que n'a pas permis Affelnet, procédure informatisée unique, en fin d'année, donnant aux familles des réponses qu'elles ne comprenaient pas. Même si l'assouplissement de la carte scolaire semblait aller dans le bon sens, les difficultés de sa mise en oeuvre posent encore beaucoup de questions quant aux possibilités réelles de choisir son établissement".
Les effectifs en lycée privé à Paris augmentent cette année de 2%, malgré les difficultés économiques qui rendent plus difficile pour certaines familles le paiement des frais d'inscription. 11 familles d'élèves venant du privé et qui n'ont pu être affectés dans un lycée public ont saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) pour "discrimination". A Paris, les dossiers des élèves venant de collèges privés sont examinés après ceux venant du public pour obtenir un lycée public. Certains parents d'élèves se sont réunis au sein d'un collectif.
Alexandre
La loi actuelle est inique puisqu’elle empêche le développement du privé (dont les enseignants ne peuvent représenter plus de 20% du total des enseignants). Les listes d’attente pour entrer dans le privé (catholique à 95%) sont très longues. Signe manifeste d’une faillite de l’enseignement public, gangrené par la politique, la médiocrité, mais qui ne peut se résoudre à accepter la libre concurrence.