Circonscription ecclésiastique, prévue par le Concile Vatican II, avec le décret «Presbyterorum ordinis» et par le Droit Canonique, pour permettre de mener à bien des tâches pastorales particulières, la prélature personnelle n’est pas circonscrite à un territoire comme les diocèses.
Comme bon nombre de textes du Concile, cette idée est quasiment restée lettre morte puisque hormis l’Opus Dei, les prélatures personnelles n’ont pas été développées.
Par un nouveau motu proprio divisé en trois articles, publié le mardi 8 août, le Pape François modifie les canons relatifs aux prélatures personnelles, désormais assimilées à des associations cléricales publiques de droit pontifical.
La Constitution apostolique Praedicate evangelium avait déjà transféré la compétence des prélatures personnelles au dicastère pour le Clergé, alors qu’elles dépendaient de celle des évêques depuis l’après Concile. De fait, le chef d’une prélature n’est plus un évêque.
Actuellement, la seule prélature personnelle existante est celle de l’Opus Dei, érigée il y a 40 ans avec la Constitution apostolique Ut sit de Jean-Paul II, modifiée sous certains aspects par François avec le motu proprio Ad charisma tuendum promulgué le 14 juillet 2022 dans le but de «sauvegarder le charisme» et de «promouvoir l’action évangélisatrice que ses membres mènent dans le monde».