Dans le cadre de l’Année Sacerdotale, Benoît XVI a proposé, ce mercredi, un nouvel exemple de sainteté aux prêtres du monde entier. Celui de Saint Jean Eudes, le saint de la dévotion aux Sacrés Cœurs de Jésus et Marie, qui a vécu à l'époque de la Contre-réforme. Comme au XVI° siècle, on constate aujourd’hui l'urgence d’améliorer la formation des séminaristes afin que les futurs prêtres témoignent par leur vie de la miséricorde de Dieu. Le Concile de Trente – a expliqué le Pape – avait promulgué des normes pour les séminaires, parce que la crise de la Réforme était aussi une crise du sacerdoce, de la formation des prêtres, de ses insuffisances tant au niveau intellectuel que spirituel.
Mais puisque l’application de ces règles se faisait attendre, et alors que la guerre de 30 ans dévastait les âmes, Saint Jean Eudes fonda une congrégation religieuse destinée à la formation du clergé diocésain. Dans le but de travailler au relèvement du Clergé, "le plus grand ennemi de l´Église", selon lui, il ouvrit à Caen un séminaire qui fut l´embryon d´une nouvelle famille religieuse, consacrée aux Cœurs de Jésus et de Marie, et appelée "Congrégation de Jésus et de Marie" (Eudistes). Le succès vint aussitôt: les diocèses de Normandie furent bientôt pourvus de prêtres instruits et vertueux. Le Père Eudes ajouta à la formation du clergé les missions dans les campagnes.
Bref aujourd’hui comme alors la nouvelle évangélisation doit commencer dans les séminaires. C’est là – a estimé Benoît XVI – que se situe le point de départ authentique d’une nouvelle évangélisation qui ne se réduise pas à un slogan séduisant.
Alexandre
Réaction de bon sens. Tout commence par la formation. Au vu de la génération 40-50 ans et plus des prêtres français actuels, il y a manifestement eu de graves lacunes à cet égard depuis plusieurs décennies. Des efforts furent entrepris à Paris notamment, ils restent insuffisants. Il n’est que temps de redresser la barre et de fournir aux futurs prêtres une formation à la hauteur de leur mission.
Lama12
Le père Bachet est sûrement un excellent liturgiste, mais il est représentatif d’une génération de prêtres formés il y a quarante ans (il en a 68).
1) que sait-il de la connectique automobile et de son avenir ? As-t-il entendu parler du Bluetooth ou du Wi Fi ?
2) Si l’usine n’est pas déficitaire, est-ce une raison pour ne pas se préoccuper de son avenir ?
3) pourqoi en profiter pour parler de “mépris de l’homme” ?
http://www.leparisien.fr/economie/le-cure-soutient-les-ouvriers-de-molex-20-08-2009-611226.php