Dans La Croix, Mikael Corre, envoyé spécial permanent à Rome, et Loup Besmond de Senneville écrivent suite à la maladie du pape :
[…] Personne ne sait aujourd’hui ce que décidera François, ni exactement sur quels critères il discernera. La fragilité pourrait l’empêcher de gouverner, au sein d’une Curie où il ne s’est pas fait que des amis ces douze dernières années. Mais une hypothèse alternative circule : si désormais François ne peut plus se lever, s’il demeure sous oxygène, et si sa parole se fait plus rare, peut-être n’en sera-t-il que plus audible ? […]
Francesco Antonio Grana, journaliste et vaticaniste, affirme pour sa part qu’il est « impensable » que le pape François reprenne un jour son emploi du temps normal. Pour Francesco Antonio Grana le pape « doit complètement repenser sa vie » si jamais il quittait l’hôpital Gemelli de Rome dans lequel il est depuis 31 jours. « Si le pape surmonte cette crise, il est impensable qu’il puisse revenir au calendrier qu’il avait jusqu’à présent ». Selon le spécialiste du Vatican, Francois aurait été « au bord de la mort », et ce à plusieurs moments tout au long de son séjour à l’hôpital. Au cours des derniers jours, cependant, la santé du pape a été « stable » et a même montré de « légères améliorations », mais dans la perspective d’une « tableau médical « complexe ».
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