Jean-Yves Le Gallou a accordé un entretien à L’Incorrect à propos du cinquième forum de la dissidence qu’il organise avec sa fondation Polémia le 23 novembre, avec pour thème:«Face à la dictature Macron, les voies de la résistance ». Extrait :
A la fin de l’Union soviétique aussi les dissidents pouvaient s’exprimer. Le régime communiste n’en restait pas moins une dictature.
Ceci étant je vous accorde que la France ce n’est pas le goulag, non c’est le moulag !
Qu’est-ce que le moulag ?
C’est une dictature non sanglante qui s’appuie sur trois piliers :
Le premier d’entre eux est la censure. Une censure qui opère par les poursuites et les condamnations judiciaires (et pas seulement Dieudonné, mais aussi Zemmour, Cassen, Tasin, Ménard, Camus et tant d’autres) ; une censure cynique qui joue du chantage publicitaire ; une censure sournoise par les fermetures de compte et le « shadow banning » sur les réseaux sociaux. Or dans tous ces domaines Macron est à la manœuvre : par les lois qu’il fait voter (Loi « Fakenews », loi Avia), les ordres qu’il donne à ses procureurs et les pressions qu’il exerce sur les GAFA.
Le deuxième pilier du moulag est le recours à une propagande massive bien plus puissante que celle dont usèrent les régimes politiques totalitaires du XXe siècle. Une propagande qui ne se manifeste pas seulement à travers les (dés)informations à propos de l’actualité mais qui opère surtout dans la publicité, le sport, les séries, les films, les programmes scolaires.
Le dernier de ces pilier est constitué des interdits professionnels pour ceux qui s’écartent du troupeau et sont dénoncés par les chiens (ou chiennes) de garde du système. Et perdent leur emploi.