C'est ce qu'affirme une étude de l'OCDE qui s'appuie sur ce chiffre :
"Avec 3,7 % de son produit intérieur brut consacré à la prise en charge des enfants, la France fait partie des pays les plus généreux envers les familles au sein de l'OCDE, où la moyenne est de 2,4 % du PIB (chiffres 2007)"
Il y a une entourloupe : est considérée comme "politique familiale", le fait de fortement "encourager" la mère à laisser son enfant pour aller travailler :
"Pas moins de 42 % des enfants de moins de trois ans fréquentaient des services de garde en 2008, là où la moyenne des pays de l'OCDE est de 31 %."
Et l'OCDE regrette que «la proportion d’enfants de deux ans scolarisés a décru au cours des années récentes». Ainsi, l'OCDE encourage la France à accentuer cette politique, qui vise à séparer la mère de son enfant, le plus tôt possible, en raccourcissant le congé parental de la mère (trois ans actuellement) pour éviter un arrêt d'activité trop long. Et si l'Etat s'occupait vraiment des familles en leur laissant la liberté de pouvoir garder leurs enfants ou d'aller travailler ?
C.B.
“la liberté de pouvoir garder leurs enfants ou d’aller travailler”
Pourrions-nous tous faire un effort pour rendre aux mots leur signification: “travail” (“aller travailler”) est-il exclusivement synonyme de “emploi rémunéré exercé ailleurs qu’à son domicile”? La “mère au foyer” (ou le “père au foyer”, ça existe!) est-ce vraiment une/un oisif?
Le bénévolat commence à être pris en compte par les économistes, même s’il ne produit pas nécessairement des flux financiers.
Un sujet de mémoire professionnel d’économie pourrait-il s’intéresser aux coûts indirects (invisibles) du “travail extérieur salarié” [j’y inclus évidemment le travail libéral, rémunéré] de la mère: différentiel de réussite scolaire, différentiel de bien-être des enfants et des parents (coût des “suivis psy”, …)