C’est le titre des actes de la XVe université d’été organisée par Renaissance Catholique en juillet 2006 et qui viennent de paraître. La démographie française est en panne, la souveraineté se démantèle, le territoire est soumis à la pression migratoire, la nationalité est galvaudée, l’identité est remise en question, l’Histoire est diffamée par ses propres dirigeants. Pour autant, la France va-t-elle disparaître ? Selon Michel de Jaeghere,
"Ce n’est pas au fond la bonne question car elle est affaire de divination, d’une science de l’avenir qui nous échappe. Mais il en est une autre, bien plus grave et plus décisive. C’est celle-ci : Sommes-nous encore capables d’être Français ? […] Telle est la question essentielle, parce qu’elle conditionne toutes les autres. Parce qu’aussi, elle s’adresse à chacun de nous."
Cela rejoint l’exemple polonais. Voici ce qu’en disait Jean-Paul II dans Mémoire et Identité :
"Je suis fils d’une Nation qui a vécu les plus grandes expériences de l’histoire, que ses voisins ont condamnée à mort à plusieurs reprises, mais qui a survécu et qui est restée elle-même. Elle a conservé son identité, et elle a conservé, malgré les partitions et les occupations étrangères, sa souveraineté nationale, non en s’appuyant sur les ressources de la force physique, mais uniquement en s’appuyant sur sa culture. Cette culture s’est révélée en l’occurrence plus grande que toutes les autres forces. […] Il existe une souveraineté fondamentale de la société qui se manifeste dans la culture de la nation. Il s’agit de la souveraineté par laquelle, en même temps, l’homme est suprêmement souverain."
Les contributions de Jean de Viguerie, Jean Madiran, l’abbé Bruno Schaeffer, Arnaud Jayr, Henry de Lesquen, Gérard-François Dumont, Philippe Conrad, Serge de Beketch et Jean-Pierre Maugendre permettent aux lecteurs de connaître les moyens de continuer à faire vivre la France.