En lançant sa campagne, Nicolas Sarkozy s'est donné pour ambition de « rendre la parole à cette France du non ». Ce qui s'est passé hier à l'assemblée nationale ne cadre pas avec cette perspective.
Lors du débat sur le Mécanisme Européen de Stabilité, le député MPF Dominique Souchet a déclaré :
"Trois dispositions apparaissent cependant particulièrement préoccupantes.
La première est la possibilité donnée à un membre du MES de faire appel de la décision du Conseil des gouverneurs devant la Cour de justice de l’Union. On connaît l’âpre vigilance avec laquelle les institutions supranationales veillent sur leurs compétences et cherchent sans cesse à les accroître en s’efforçant de neutraliser l’inspiration intergouvernementale, lorsqu’elle est présente, pour imposer le communautarisme des procédures.
La deuxième disposition introduit curieusement une certaine mondialisation des pouvoirs au sein du MES, avec un rôle particulièrement important donné au FMI, investi de véritables pouvoirs de co-décision. Le FMI, organisme non européen, se voit ainsi placé au premier plan de la procédure du MES.
La troisième disposition n’existe pas mais devrait exister. Son absence met en relief le caractère antidémocratique des procédures du MES, qui ne comportent aucune consultation des parlements nationaux, alors que les questions financières et budgétaires sont par excellence de leur compétence, et alors même que le tribunal constitutionnel de Karlsruhe a renforcé, en septembre dernier, le droit de regard des députés du Bundestag sur le fonctionnement du mécanisme européen de stabilité financière auquel le MES va se substituer. […]
Enfin et c’est la question fondamentale que nous devons nous poser, le MES permettra-t-il réellement de faire face à la crise qui ébranle la zone euro ? […] On peut fortement en douter, dans la mesure où il ne s’attaque pas à la cause principale de l’endettement. Cette cause, c’est l’ouverture dérégulée appliquée sans correction à des zones régies par des règles totalement différentes, véritable perversion du libre échange. Plutôt que de corriger ces effets pervers, les dirigeants européens ont préféré injecter massivement des liquidités, censées relancer l’économie mais qui, en réalité, n’ont fait que provoquer un surendettement général, des ménages comme des États."
Ce à quoi le ministre Jean Leonetti n'a su que rétorquer :
"Je ne suis pas davantage d’accord avec M. Souchet, qui voit des contradictions là où je ne trouve que des équilibres, et pour qui la crise serait uniquement due à l’ouverture du marché. Je ne pense pas qu’il faille dresser à nouveau des remparts autour de la France ou de l’Europe."
Des remparts… revoilà le mépris de la France du "oui". L'UMP s'est massivement prononcée en faveur de ce nouveau traité (seuls Jacques Myard et Lionel Tardy se sont abstenus). L'euro-fédéralisme règne sans partage à l'Assemblée nationale.
Fabienne Debret
Nicolas Sarkozy veut défendre la France du “NON” ? Et pourtant, il a été, il est et il sera un européiste forcené. Le député Besse explique bien la situation, on constate donc également que le MPF n’est pas mort voir bien vivant. Espérons que Philippe de Villiers se présente en 2012 car à part Carl Lang, il n’y a plus beaucoup de patriotes sincères… Allons allons, le MES est une imposture de plus, une trahison faite aux Français, un coup bas adressé au Peuple : la jeunesse de France doit le savoir, doit s’en souvenir, les représentants des partis qui œuvrent CONTRE la France ne peuvent recueillir l’un de nos votes ! Dans le même panier pourri, on peut y mettre les yeux fermés : l’UMP, le PS, le MODEM, les Verts et leurs satellites respectifs.
trolltetram
Trouvé sur le WEB
ça vaut ce que ça vaut, mais j’ai déjà eu des echos de ce type concernant le MES
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=27073
phm
“La France du oui, la France du non” peu importe ! Vive le roi ! N’ayant plus le choix, Révolution oblige, vive le Prince Jean d’Orléans. Courons à Reims et débarrassons-nous de cette horde d’incapables de cette honteuse assemblée issue de la Constituante de juin 1789 !
MARTIN DESMARETZ de MAILLEBOIS
Le MES est une INSTITUTION européenne supranationale INTOUCHABLE par principe fondateur et qui dépossède le Parlement national de sa liberté éventuelle de dire : NON ! Le budget sera celui conforme aux voeux du MES de gré ou de force… Il s’agit d’un abandon total de la souveraineté qui pourra même nous coûter notre défense nationale si le MES décide de nous obliger à faire cette économie… C’est extrêmement grave !