La France risque de devenir le plus mauvais élève de l’OCDE en matière de dépense publique, selon une étude publiée jeudi par la société d’avocats Ernst & Young.
"Les données 2006 provisoires de l’OCDE placent les prélèvements obligatoires en France à 44,5% du PIB soit le maximum jamais atteint (pic précédent: 44,4% en 2000)".
Selon les chiffres de l’OCDE, la France se classe dans ce domaine à la 4e position, derrière la Suède, le Danemark et la Belgique. Mais en 2007, la dépense publique et sociale française s’établit à 54% du PIB, devant le Danemark (50,8%) et la Finlande (50,5%). La Suède, dernière du classement avec 55%, a réalisé une réduction rapide en 2007 (1,2% du PIB). La France, même avec une stabilisation, est menacée de devenir le pays avec la dépense publique la plus élevée de l’OCDE.
Quand on apprend en outre que le gouvernement envisage de faire croître de 1 à 2% la taxe sur les écrans, les télés et les ordinateurs pour tenter de résoudre l’impossible équation de la suppression de la publicité sur le service public…