Il ne faut pas croire ce qui a été écrit hier dans tous les journaux. On a pu "apprendre" ainsi que la France a ratifié le protocole 13 de la Convention européenne des droits de l’homme qui "abolit la peine de mort en toutes circonstances, même pour les actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre". Le Parlement français avait donné son feu vert à cette ratification le 26 juillet. La peine de mort a été abolie en France le 9 octobre 1981. Depuis le 24 février 2007, cette interdiction est inscrite dans la Constitution, à l’article 66-1, qui dispose que "nul ne peut être condamné à la peine de mort".
Et pourtant il y a toujours, au moins, 200 000 exécutions capitales en France chaque année. 200 000 exécutions légales, et même remboursées par la très déficitaire sécurité sociale. Ces exécutions ont pour hypocrite dénomination "interruption volontaire de grossesse". La réalité c’est la suppression, la liquidation, l’extermination d’un enfant à naître. Une abomination.
Non, la France n’a pas abolit la peine de mort.