Extrait de l’analyse d’Hilaire de Crémiers dans Politique Magazine :
[…] La troisième guerre d’Algérie est commencée. Par la faute directe du chef de l’état, comme d’ailleurs la première était la conséquence des fautes essentielles de la République. Et perdue par elle. Et la deuxième par la faute du FLN, en Algérie, soutenue par une France totalement esclave des bourreaux de l’Algérie. Et voici celle qui s’en vient. La question qui se pose maintenant, c’est de savoir que faire.
La France républicaine devient peu à peu la France islamiste, ce que prévoyait et dénonçait Boualem Sansal, à la grande fureur de tout l’ensemble islamo-gauchiste français, dont Alger est une des capitales chéries. Les islamistes d’ailleurs, un jour ou l’autre, élimineront les gauchistes, selon une loi de l’histoire bien connue. Et là aussi, Sansal les aura prévenus ! Mais rien n’y fait. Il y aura toujours des Mélenchon et des Panot pour calculer l’apport des voix islamistes dans la stratégie de prise de pouvoir. Et qui peut le politicien de gauche ou de droite ? Surtout s’il prétend jouer l’honnêteté. La démocratie, vous dis-je ! Vraiment, quelle bande de crétins avec leur République de malheur !
Vu la rapidité des évolutions, l’événement ne saurait tarder. Dans les vingt ans ? Trente ans ? Avant ? Houellebecq l’a prévu. Tout devient de plus en plus vraisemblable. Encore quelques coups de tension de l’arc républicain, avec des Attal, des Darmanin, des Faure à la manœuvre et le tour sera joué. Ils seront eux-mêmes dupes de leur propre stratagème. Déjà une notable partie du corps législatif qui, grâce à l’arc républicain, a pu s’emparer d’une bonne partie des places dans l’hémicycle et même du bureau de l’Assemblée – et donc des structures de l’État – s’apprête en cette fin novembre à réclamer le retrait du code pénal du crime ou délit d’apologie du terrorisme. Pourquoi, d’ailleurs, s’indigner d’une telle proposition législative quand tout est fait aussi bien au plan européen qu’au plan national, juridiquement, politiquement, économiquement, financièrement, religieusement même avec la complicité du Vatican, pour ouvrir la plus large voie possible à la légalisation de l’islam – bien plus que de la religion catholique – et, pire, à la légalité de l’islamisme en tant que tel. C’est pratiquement fait.
C’était précisément l’un des combats de Boualem Sansal qui mettait les Français en garde devant leurs propres contradictions, et en vérité face à leur imbécile naïveté, à la lâcheté sans nom de leurs élites et à la trahison continuelle de leurs dirigeants. Il est des moments où il faut savoir parler clair. Tant de discours sur des tribunes officielles ou derrière des micros médiatiques, ne servent à rien quand l’essentiel n’est point assuré. à preuve !
Apprendre à haïr son histoire, à détester son passé
En fait, Boualem Sansal vient de tomber, pour motif de guerre, entre les mains du FLN. Sera-t-il même jugé ? Et tous ceux qui connaissent un peu l’histoire depuis 1962, et même avant depuis 1954, savent ce que cela veut dire. Deux certitudes. La première, que le FLN ne fait jamais de cadeau. Il n’y a que Macron qui, comme un petit crétin de sciences-potard, s’imagine le contraire. Avoir seulement osé remettre en cause la légitimité de cet organisme militant et gouvernemental qui profite de la rente pétrolière et mémorielle, avoir critiqué ses modes de direction depuis qu’il tient – lui et lui seul, dans une succession ininterrompue des mêmes aux mêmes – les rênes du gouvernement, soit depuis la prétendue déclaration d’indépendance de 1962, rend passible de mort. Immédiatement. Après séance de tortures obligées dont on connaît les raffinements. Nos harkis – 80 000 sans doute – qui avaient fait confiance à la France, en ont éprouvé la terrible réalité : leur sort fut épouvantable, la République, selon sa vieille habitude, livrant elle-même, par ses autorités, les victimes à leurs bourreaux. C’est connu et régulier depuis 1792. Et ils ne furent pas les seuls. C’est par milliers, par centaines de milliers, que se comptent les victimes, civiles, femmes, enfants, militaires, abandonnées par leurs chefs au mépris de tout honneur. Mais les Macron et autres Hollande, qui ne pensent qu’à leur misérable petite carrière, s’en moquent éperdument ! Et depuis, en Algérie particulièrement, mais aussi en France, ça n’a pas arrêté, bien que ce ne soit jamais dit. Jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’aux moines de Tibhirine dont l’assassinat par des islamistes fut programmé – on le sait – et comme entériné, accepté par les services algériens avec la duplicité silencieuse et complice du Quai d’Orsay, c’est-à-dire de la République française, dans ses plus hautes autorités. Comme d’habitude !
Deuxième certitude : c’est que l’État français ne fera rien. En tout cas, rien qui puisse déranger l’Algérie. S’il y a des démarches, elles ne seront que faux-semblants. Là aussi, comme d’habitude. Certes, il y aura des pétitions, des protestations, même de corps constitués – trente lauréats du Grand Prix de l’Académie française -, car il s’agit d’un écrivain français de grande valeur, fier de sa naturalisation toute récente, si justement méritée, et qu’il venait de fêter, amoureux de sa langue et de sa France, telle qu’en elle-même. Comme malheureusement trop de Français ne le sont plus, apprenant à longueur de journée de leur République, à l’école, dans les médias d’État, à haïr leur histoire, à détester leur passé, à mépriser leur gloire, à l’image de leur président de la République, qui leur sert de chef de l’État, c’est-à-dire de maître à penser républicainement, autrement dit, macronnement, toute son agitation nationale et internationale n’étant que manière pour lui de donner de l’importance à ce qu’il croit être sa haute pensée morale, politique et géostratégique, au point d’être ridicule et de ridiculiser la France en toute occasion. Sa dernière trouvaille est de panthéoniser l’historien Marc Bloch. Pour servir à alimenter sa petite guerre civile à lui. En oubliant de préciser que Les rois thaumaturges et L’étrange défaite de Marc Bloch, entre autres ouvrages, font de leur auteur un vrai historien amoureux de la France, de son passé sacral et royal et fort critique d’un système républicain – absurde et ignoble – qui s’est révélé si néfaste à la France. Mais Macron a-t-il jamais su ce qu’était la France ? Peu lui chaut sa défaite et ses défaites.
Souhaitons quant à nous, et malgré tout, au jour qu’il est ce 26 novembre, à Boualem Sansal de se tirer des griffes du FLN. Ce serait une victoire. Mais le pire est à craindre. Si la troisième guerre mondiale reste encore incertaine en dépit de Macron qui fait tout pour l’activer, la troisième guerre d’Algérie, elle, est commencée.
ruaux
Je pense aux françaises qui seront obligées d’être voilées; l’IVG interdit tout comme les LGBT etc etc
et ils auront leurs noms pour les pourchasser et les remettre dans le droit chemin , pas de théorie du genre
une belle barbe pour les hommes
un paradis
Australe
La France islamiste comme la France républicaine ne sont pas représentatives du peuple français, ce sont des postures de minorités.
La grande majorité des français doivent prendre des responsabilités, tant au niveau communale que nationale des individus font carrière et s’intéresse peu au bien commun, Il faut assainir les comptes de la nation en réformant l’état et éliminer les organismes qui ne servent qu’à caser les copains-copains
AFumey
Je m’interroge sur les raisons derrière la complaisance envers certains Etats.
L’une des clefs est peut-être la dette de la France, en particulier la partie détenue par diverses entités à l’étranger car c’est un moyen de pression puissant.
C’est précisément la raison pour laquelle chaque Etat connait avec précision les détenteurs de sa dette et que cette information est publique – y compris aux US.
La particularité de la dette française est que l’organisme spécifique du ministère des finances qui en a la charge ne fournit pas ces informations stratégiques, bien que la constitution lui en fasse l’obligation.
Certaines visites de ministres dans des pays inattendus au Moyen Orient suggèrent tout de même fortement un début de réponse. Les décisions incompréhensibles autour de l’immigration vont dans le même sens.
Qu’en pensez-vous?
D'Haussy
Victoire de la loi naturelle… à la Pyyrhus.