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France : Politique en France

La gauche en rêvait, l’UMP l’a fait

C'est une déclaration-aveu du porte-parole de l'UMP.

MJ

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4 commentaires

  1. Ce qui n’empêchera pas ensuite une majorité de voter pour Sarkozy car l’UMP et ses sbires auront prononcé les mots magiques et déclenché des reflexes pavloviens: “Nous appartenons à la droite et nous sommes opposés à la gauche, donc votez pour nous pour ne pas faire gagner la gauche ou l’extrême droite.”
    Et donc une majorité de gens décervelés continueront de voter pour Sarkozy ou un clone du même type pour ne pas faire gagner la “gauche”.
    Et le manège durera éternellement jusqu’au jour où, comme dans le conte d’Andersen “les habits neufs du grand duc”, certains comprendront que les termes de droite et de gauche ne veulent rien dire et ont été créés par le système pour entretenir des divisions et des haines artificielles et donner l’apparence d’une démocratie et d’une pluralité, là où existe en fait une dictature molle pour l’instant.

  2. “certains comprendront que les termes de droite et de gauche ne veulent rien dire et ont été créés par le système pour entretenir des divisions et des haines artificielles et donner l’apparence d’une démocratie et d’une pluralité, là où existe en fait une dictature molle pour l’instant.”
    c’est à Versailles, le 28 août 1789, que les députés de la Constituante, afin de faciliter le décompte des voix, se séparèrent en deux groupes ; par analogie avec la Chambre des communes où le parti au pouvoir siège à droite, les partisans d’un droit de veto absolu pour le roi se placèrent à droite du président, les tenants d’un régime constitutionnel dans lequel le roi ne jouerait qu’un rôle amoindri, à gauche.
    Depuis il y a bien une légitimité à l’existence d’un clivage gauche/droite puisque la majorité des réformes progressiste sont venus de la gauche: congés payés, diminution du temps de travail, abolition de la peine de mort, création du RMI alors qu’a droite les différentes politiques ont tendue à une diminution des impôts ( alors qu’un impôt progressif et par nature juste car solidaire), la volonté d’augmenter le temps de travail, la diminution des pouvoirs de la justice ( peine planchers) ou la remise en cause de son indépendance ( suppression du juge d’instruction, nomination des président de France tv et radio France, test ADN, EVIRSP…
    Cela a donc du sens de voter à gauche ou à droite.
    Concernant le sujet de l’article:
    Des députés UMP ont déposé une proposition de loi proposant une augmentation des droits d’inscription à l’université. Dans le même temps, l’Assemblée nationale a voté un plan de finances rectificatives qui prévoit la suppression de 24 millions d’euros de crédits de paiement pour l’enseignement supérieur et la recherche.
    -> La gauche et notamment les socialistes s’opposent à cette volonté de rendre la facultés inaccessible pour les classes moyennes et populaires. Travailler pour financer ses études n’est pas une solution….
    La loi Libertés et Responsabilités des Universités, en particulier, non seulement ne répond pas aux problèmes des universités, mais en crée de nouveaux, comme en attestent les mouvements en cours. Les groupes parlementaires de gauche avaient voté contre cette loi en 2007, et leurs arguments se trouvent malheureusement confortés aujourd’hui.
    Le gouvernement refuse toujours une négociation sur l’ensemble des problèmes et continue à imposer une discussion segmentée sur chaque aspect. De plus, dans un contexte de plan social imposé par le gouvernement à la recherche scientifique, la situation ne peut que se dégrader. Le rétablissement des emplois scientifiques supprimés en 2009 est une priorité. Le Parti socialiste persiste à demander une réorientation du budget 2009 à cet effet, et propose la mise en place d’un plan de recrutement qui permettra à la fois de développer notre recherche, d’améliorer les capacités d’accueil des étudiants, et d’attirer les jeunes vers les métiers de la recherche et de l’enseignement supérieur.
    Sur les autres sujets de mobilisation, comme la formation des enseignants, la situation reste bloquée. Dans les laboratoires de recherche, la contestation des projets gouvernementaux consistant à enlever aux organismes comme le CNRS tout rôle de politique scientifique, est très forte, comme l’a montré la consultation initiée par les instances scientifiques du CNRS.
    …La gauche et le PS n’ont jamais rêver d’une telle réforme qui fait qu’aujourd’hui beaucoup d’universités sont encore bloquées…

  3. Bien sûr “gc”, d’aileurs les lois révolutionnaires les plus graves telles que l’avortement,ou l’euthanasie-masquée viennent de ce qui nous est servi comme “la droite”, tout comme le projet anti-humaniste de Nadine-réinvente-la-famille.

  4. POur répondre back2basics,
    Traditionnellement le système a réussi à faire rentrer dans la tête des gens que la “gauche” était pour l’égalité et la “droite” pour la “liberté”. Mais cette distinction n’a pas de sens. La différence résulte du conditionnement des gens par les idéologies qui n’ont pas été créées innocemment. Ainsi vaut-il mieux vivre dans une société “libre” où vous appartenez à la grande majorité des hommes de la planète qui vivent dans la misère la plus noire et qui n’ont pas de quoi manger à leur faim (dans le tiers-monde ou le quart-monde), ou bien dans une société “égalitaire” mais avec aucune liberté. En réalité, vous n’avez dans les faits ni liberté, ni égalité, ce qui est la tendance vers laquelle on se dirige: on a des écarts croissants de richesse entre les individus et la liberté est conditionnée à la richesse.
    Ce qui montre que les gens de gauche et de droite perçoivent le même phénomène avec deux sensibilités différentes selon l’idéologie que le système a réussi à leur inculquer: le socialisme et son faux opposé le néolibéralisme (l’idéologie qui prône un grand marché mondial et l’abolition des frontières et des Etats). Mais on ne peux pas légitiment établir une préférence entre les deux.
    >>”Depuis il y a bien une légitimité à l’existence d’un clivage gauche/droite puisque la majorité des réformes progressiste sont venus de la gauche”
    Tout cela est une illusion : ce n’est pas les partis qui dirigent; d’ailleurs quand ils sont au pouvoir, ils ne font jamais le programme pour lequel ils ont été élus; de plus, que la “droite” ou la “gauche” soit au pouvoir, on arrive toujours au même résultat, par des moyens parfois différents ou bien avec les mêmes méthodes. Et pas seulement en France. Demandez-vous pourquoi.
    >>”Les groupes parlementaires de gauche avaient voté contre cette loi en 2007, et leurs arguments se trouvent malheureusement confortés aujourd’hui.” etc…
    La “droite” a fait pareille.
    Il est sûr qu’il existe des groupuscules dans différents domaines qui comme hasard sont forcément médiatisés – demandez-vous pourquoi – qui sont utilisés par le système pour parvenir progressivement à ses objectifs. Mais attribuer ces groupuscules et les idéologies qu’ils revendiquent à la “gauche” ou à la “droite” est plus la conséquence du conditionnement médiatique et de l’énorme propagande médiatique.
    D’ailleurs le salon beige a révélé que les catholiques aux Etats-Unis se reconnaissaient essentiellement à “gauche”. Et on pourrait trouver beaucoup d’autres exemples historiques. Par exemple, qui lutte le plus actuellement contre la prochaine armée mondiale de l’OTAN, si ce n’est la « gauche ».
    TOUT EST SUBJECTIF !!!! TOUT EST CONDITIONNEMENT MEDIATIQUE !!!!
    Maintenant, on peut se demander si la création d’une « droite » et d’une « gauche » ne sert pas les intérêts du système.

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