Alors que Gabriel Attal propose de légaliser la GPA, le Syndicat de la famille réagit :
Du fait même de son objectif, il n’existe pas et il n’existera jamais de gestation pour autrui respectueuse de la dignité des femmes et des enfants. En annonçant vouloir déposer une proposition de loi pour légaliser la pratique des mères porteuses, Gabriel Attal franchit une ligne rouge.
Une pratique qui consiste à utiliser le corps d’une femme pour obtenir un enfant au profit de tiers et à séparer l’enfant de sa mère ne peut en aucun cas être éthique. Les faits sont limpides : le principe de la GPA repose sur l’exploitation de la femme – réduite à ses capacités procréatives -, sur le mépris de la maternité et des liens puissants qui unissent l’enfant et sa mère et sur la réification de l’enfant.
À l’heure où notre société affiche sa volonté de protéger tous ceux qui peuvent être victimes de mépris et d’exploitation, et celle de promouvoir l’égalité entre les sexes, il est inenvisageable d’autoriser une pratique qui exploite la vulnérabilité des femmes et des enfants au profit du désir d’autrui, quel qu’il soit.
Les élus et l’opinion publique ne doivent pas se laisser abuser par des artifices de langage : la GPA ne peut être « éthique ». Elle doit rester interdite en France et cette interdiction doit aussi concerner ceux qui se rendent à l’étranger pour contourner la loi française. La GPA doit faire l’objet d’une condamnation claire sur la scène internationale. Parce que la dignité des femmes et des enfants n’a pas de frontière, l’abolition universelle de la GPA est la seule solution pour protéger les femmes et les enfants.
« La gestation pour autrui est une violence inouïe. Asservir une femme et arracher sa mère à un enfant ne sera jamais acceptable, peu importe le discours et les adjectifs utilisés. La GPA est le summum du sexisme. C’est une exploitation pure et simple des femmes et une atteinte à la dignité humaine » souligne Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille.