Lu dans Présent :
"La Grande Loge Féminine de France s’est déclarée «indignée et atterrée» par la pendaison de l’infirmière iranienne Shahla Jahed le 1er décembre à la prison d’Evin à Téhéran. La jeune femme de 40 ans, épouse «temporaire» d’un célèbre joueur de football iranien, était condamnée depuis 2004 pour le meurtre de Laleh Saharkhizan, épouse «permanente» de ce footballeur. «Le cas de Shahla est proche de celui de Sakineh, toutes deux victimes d’une société aux mœurs brutales, barbares et misogynes, qui bafouent les droits les plus fondamentaux et la dignité des femmes», souligne la GLFF, qui déclare mettre «toute son énergie à combattre l’obscurantisme et la haine sexiste» mais qui a mis du temps à se réveiller. Pour Asia Bibi, ce n’est pas encore fait. Parce qu’elle est juste chrétienne ?"
C.B.
Qu’a fait la GLFF depuis 2004 date de la condamnation de “la jeune femme de 40 ans” pour laquelle cette structure semble avoir l’émotion tardive?
On aimerait que la GLFF explicite (ou au moins énumère) “les droits les plus fondamentaux et la dignité des femmes” en question dans cette affaire, voire plus largement dans tous les pays où sévit cette Religion d’Amour, de Tolérance et de Paix. Y trouverait-on “la liberté de penser” (donc d’adhérer à une religion, et éventuellement d’en changer)?