Lu dans Présent :
"Dans un communiqué, Gilles Bernanos s’est ému de ce que le Front national ait décidé le week-end dernier, lors de son université d‘été, de baptiser la promotion 2010 du Front National de la jeunesse (FNJ) « Bernanos », « sans autorisation de ses ayant-droit et en violation flagrante de ses idéaux ». Toujours la grande peur des bien-pensants ?"
Ethos
G.Bernanos est depuis bien longtemps au purgatoire de la littérature et certains, comme M. WINOCK, voudraient le faire passer pour un antisémite.
Les amalgames ont commencé sans que le FN utilise ce titre que je vous invite à relire ou découvrir.
Que le fils proteste est son droit.
Philippe Régniez
Les descendants – devenus des ayants droit par la magie du sacro-saint “droit d’auteur”, qui nous est imposé comme une révélation – sont très souvent pénibles, pour le moins.
Le très grand Serge de Becketch disait à ce propos qu’il ne comprenait pas comment un aigle pouvait donner naissance à un rat.
Ludovic
Relisons les écrits de combat de Bernanos.
Il suffit de quelques page pour comprendre que personne aujourd’hui ne joue son rôle. Il nous manque cruellement un Bernanos.
Certains essaient et s’en tirent bien. Mais aucun ne dénonce de manière aussi limpide et juste les travers de notre société. Aucun n’a cette vision aussi juste et mystique sur notre monde.
Jacques
Même mélodie offusquée de ceux qui croient détenir la vérité du dogme républicain.
Je note cependant que le FNJ semble de moins en moins digne de ce genre de parrainage lorsque l’on voit qu’il semble mettre de côté certaines valeurs du parti…
bébert
Bernanos, ce trés grand écrivain,n’a pas à être utilisé et récupéré par quelque parti que ce soit
Il était au-dessus des partis,bien que catholique et monarchiste certainement, et c’est pourquoi dès la libération De Gaule lui a demandé de revenir du Brésil
Petrus Angel
Bonjour,
Gilles Bernanos n’est pas le fils, mais un petit-fils de Georges Bernanos.
Robert Marchenoir
Qu’un descendant de Bernanos proteste, c’est son droit. Qu’il insinue qu’il faudrait une autorisation de sa part pour se réclamer de Bernanos, voilà qui dénote un culot exceptionnel et bien dans l’époque.
François
Bébert, Si De Gaulle lui a demandé de revenir en France après la libération, c’est parce que Bernanos a soutenu à partir du Brésil le gaullisme à 100% (vous pouvez vous référer à ses “essais et écrits de combat” comme le suggère Ludovic) moyennant quoi à mon avis il s’est lourdement trompé. Ceci dit, personne n’est parfait, il a comme tant d’autres été attérré par l’humiliante défaite (préparée par les Anglais et les Américains et rendue possible par la 3ème république agonisante et ses politiciens dégénérés) et anesthésié par la propagande gaulliste montée de toute pièce et payée (en livres sonnantes et trébuchantes) par Churchill. Il a aussi semble-t-il pris De Gaulle pour un nouveau et masculin Jeanne d’Arc, terrifiante méprise…
Ceci dit, il eu quand même eu l’audace de refuser pour la troisième fois la légion d’honneur et d’écire dans sa réponse à Joseph Folliet du 21 mai 1946 cette phrase qui ne manque pas de clairvoyance:”…la libération a été, pour les trois quarts, une escroquerie, et l’épuration, une imposture…
Lorio
Si le petit fillot de Bernanos lisait le comptée rendu de l université d’ été duFNJ sur le site des jeunes avec Gollnisch, il aurait de quoi être rassuré.
Il aurait même pu participer aux jeux interdits avec dss petits camarades d promo.
BERT
Il serait intéressant de demander aux héritiers de Bernanos si le soutien enthousiaste et indéfectible qu’il apporta à Drumont correspond mieux à “leurs idéaux” !
Bernanos était, quant à lui, un homme libre.