Révélation d'un parlementaire à Valeurs actuelles sur le rapport enterré concernant le financement des syndicats :
"Notre conversation est totalement off, je ne vous ai jamais parlé. En fait, le gouvernement a fait pression pour que les parlementaires ne jettent pas d'huile sur le feu en faisant des révélations sur l'argent des syndicats à l'orée de la campagne présidentielle et alors que Nicolas Sarkozy vient tout juste d'annoncer, lors de son discours de Toulon, un sommet avec les partenaires sociaux tout début 2012. Ce n'était pas le moment de déterrer la hache de guerre et nous avons reçu la consigne expresse de nous abstenir. »
Et pour cause :
"Le prix de la "paix sociale" est désormais connu : il atteint chaque année 4 milliards d'euros. L'addition est salée. […] L'argent des syndicats, c'est aussi l'aide publique : 1,3 milliard d'euros, à travers la mise à disposition d'au moins 17 000 fonctionnaires, sur les 4 milliards qu'ils perçoivent chaque année. Les syndicats se partagent encore la gestion du paritarisme, c'est-à-dire des grands organismes de la Sécurité sociale, des caisses de retraite, comme la Cnav, régime de base des salariés du privé, de l'Unedic, du 1 % logement. Et bien souvent, ils n'ont aucun compte à rendre, ne tiennent pas de comptabilité. […]
La formation professionnelle, c'est moins connu, est un autre fromage des syndicats. Les entreprises ont l'obligation de consacrer un pourcentage de leur masse salariale, pour la formation des adultes : 27 milliards, versés à un organisme spécial, l'OPCA, qui peut rétrocéder 1,5 % des sommes collectées aux syndicats. Ils se partagent ainsi une quarantaine de millions d'euros chaque année."
PG
Valeurs Actuelles divulgue des infos très intéressantes sur les syndicats de salariés. Mais il serait intéressant de connaître ce que sont devenus les centaines de millions que les organisations syndicales patronales ou leurs officines ont distribué en 50 ans de Vème République. L’affaire de l’UIMM a été étouffée, alors qu’on avait évoqué des dizaines de millions d’€uros pour ce qui était apparu, et sans doute des centaines de millions sur la longue durée
La vérité est qu’il y a connivence des réseaux de pouvoir, car autant patronaux que salariés, les syndicats français ne sont nullement démocratiques et représentatifs et ne vivent que de subventions, de cotisations obligatoires ou pire encore de détournements divers.
Dans un pays normal et réellement démocratique, autant M. THIBAUT que Mme PARISOT et/ou leurs prédécesseurs devraient être en prison : la simple application de la loi suffirait à obtenir ce résultat d’hygiène publique.
Papon
Cesar aussi achetait ses elections, cette methode porte le nom de cesarisme.
Ethos
Les plans sociaux, déguisés ou pas, sont pour l’après “élection présidentielle”, n’en doutez pas.
La pression immense et délétère sur et dans les entreprises, notamment les grands groupes, trouve un écho évident dans les syndicats réceptacles de tant d’aigreurs. Mais les rendez-vous discrets pris à l’autonme en terrain “neutre” avec certains patrons de centrales X ou X par tel ou tel dirigeant d’entreprise ont permis de garantir une “paix” qu’on imagine souhaitée jusqu’après lesdites élections.
Il ne faut pas que les syndicats soient poussés par leurs adhérents.
Il y a le large ratissage, il y a le “dors, dors, dors” de Kaa.
Il y aura bien le vieux refrain de Ray Ventura.
raphael charles
La mise au pilon du rapport parlementaire n’était donc pas un ” fakebook “!
Au pilon le syndicat de la ” paix sociale porno-ripouxblicaine ” !…
http://cril17.info/
Nicolas
Quelques erreurs dans l’article :
“27 milliards, versés à un organisme spécial, l’OPCA, qui peut rétrocéder 1,5 % des sommes collectées aux syndicats.”
Il n’y pas un seul OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé) mais exactement 14 164.
27 milliard c’est le budget global de la formation continue. Seul 12 milliard proviennent des entreprises, les autres sont de l’argent public ou provenant des particuliers (cas des personnes privées réglant eux mêmes leur frais de formation – car les OPCA avant tout délivrent de la formation).
Sur ces 27 milliards les OPCA collectent seulement 6,4 milliards.
senex
“Ils paieront la corde qui les pendra”.Lénine
Bernard Mitjavile
Cela fait si longtemps que l’on connaît le scandale du financement de la formation continue et des syndicats et pourtant rien n’est fait. C’est tellement plus facile de lancer de nouveaux impôts qui ne rapportent rien sur les fast food et autres bagatelles. Le courage politique est ce qui manque le plus mais là où cela devient ridicule, c’est quand ceux qui n’en n’ont pas se donnent des airs de matamores qui vont terrasser les déficits.