Le Syndicat national des gynécologues obstétriciens (Syngof) voit d'un mauvais œil l'autorisation récente pour les sages-femmes de pratiquer des avortements par voie médicamenteuse (moins de cinq semaines de grossesse). Cette mesure, adoptée le 5 juin, leur permet également de délivrer des arrêts de travail, de quatre jours renouvelables.
« Ce décret rendant possible la prescription d'un arrêt apparaît comme les prémices d'une médecine pleinement exercée par une profession qui ne l'a jamais apprise, avec les risques que cela comporte pour les patientes ».
Les gynécologues ont raison :
- la grossesse n'est pas une maladie
- l'IVG n'est pas une intervention pour soigner
Donc, pas d'arrêt maladie !