"La crise existentielle qui est portée par la population des Antilles, mais aussi de la Réunion, fait écho à un malaise similaire qui, en métropole, contribue à la dépression française. […] Aux Antilles comme en métropole, c'est tout un système économique, social, fiscal qui devrait être modernisé, afin de sortir d'un interventionnisme d'État qui infantilise la population et creuse les déficits publics. Or, c'est une politique inverse que semble vouloir suivre Nicolas Sarkozy qui, pour acheter la paix sociale, multiplie ces jours-ci les chèques en bois, en dépit des alertes de Bruxelles. Le pouvoir s'est laissé prendre dans les rets des revendications syndicales, en cautionnant leur vision d'un désarroi réduit au seul pouvoir d'achat. Quand François Chérèque (CFDT) dit vouloir "profiter" du "début d'affolement" de l'exécutif, il décrit un manque de sang-froid du pouvoir (Henri Guaino, conseiller du président, parlait lundi de situation sociale "dangereuse"), qui paye son excessive dramatisation initiale de la crise."
MJ
BRETECHE
Voilà que nos bien-pensants accusent maintenant ce pauvre SARKOZY d’être trop “socialiste”. On aura tout lu !