Au cours du grand rassemblement à l’université Saint Thomas, dimanche 18 Janvier, devant des centaines de milliers de jeunes, le Saint Père a écouté avec émotion les témoignages de Jun Chura, 14 ans, et Glyzelle Iris, 12 ans, enfants des rues recueillis par la fondation ANAK-Tnk après avoir connu l’enfer des trottoirs de Manille. « Pourquoi Dieu permet-il ces choses, quand les enfants n’ont commis aucune faute ?», a demandé cette dernière en éclatant en sanglots.
Le Saint Père les a alors longuement pris dans ses bras. La scène d’une intense émotion a fait écho au thème de la visite papale : la compassion. «Chacun doit se poser la question, ai-je appris à pleurer quand je vois un enfant qui a faim, un enfant drogué dans la rue, un enfant qui n’a pas de maison, un enfant abandonné, un enfant abusé, un enfant utilisé par notre société comme esclave?» a martelé le saint Père avec fermeté. Sans aucun doute, cette image restera l’une des plus marquantes du voyage apostolique du pape François aux Philippines.
La fondation ANAK-Tnk vient en aide aux enfants les plus pauvres de la capitale philippine. Elle est dirigée aujourd’hui par un prêtre français, l’abbé Matthieu Dauchez. Le Salon Beige avait évoqué son ouvrage ici.