Une fois de plus, la fake news de la veille devient l’information du lendemain.
Cette information est également relayée par le très sérieux et très peu complotiste Quotidien du Pharmacien.
Le 17 décembre, le tribunal administratif de Montpellier a reconnu qu’une maladie, en l’occurrence un syndrome rare, était bien lié à la vaccination anti-Covid.
Devant le tribunal administratif de Montpellier, l’avocat Alain Terral (également docteur en pharmacie) a remporté une victoire « historique », notamment pour de nombreuses personnes chez qui la vaccination contre le Covid19 a déclenché des maladies invalidantes.
Il y a quatre ans, l’infirmière Virginie Cathala (aujourd’hui âgée de 47 ans) effectuait, comme la plupart des milliers de soignants, son premier vaccin contre le Covid19.
« Moins de trois minutes plus tard, elle s’écroulait dans la salle d’attente du médecin, ressentant déjà les premiers symptômes d’une maladie grave qui s’avérera être le syndrome de POTS (ou syndrome de tachycardie posturale) ».
Il s’agit d’une forme detachycardie extrêmement handicapante qui se caractérise par l’emballement du pouls dès que le patient change de position, rendant les mouvements et les déplacements très difficiles, et des douleurs thoraciques aigües. Une maladie si handicapante que l’infirmière, pourtant très sportive, « peine à se mouvoir normalement » selon son avocat et qui a du cesser son activité.
« Il a fallu des mois à ma cliente pour pouvoir ne serait-ce que mettre un nom sur sa maladie, une pathologie rare et encore méconnue qu’un professeur à Toulouse a fini par découvrir ». « Il a confirmé que Virginie Cathala souffre bien du syndrome de POTS qui a été déclenché par le vaccin ».
Suite au diagnostic, des experts judiciaires se sont penchés sur le dossier, confirmant l’analyse du médecin, et l’avocat et a cliente ont pu saisir la justice avec un dossier solide… Le tribunal administratif de Montpellier a reconnu le lien de causalité entre la vaccination et le déclenchement de la maladie et a condamné l’État à verser une indemnisation de 62 000 euros.
Maître Terral tient à apporter une précision :
« Ni ma cliente ni moi ne sommes des antivax. J’ai moi-même effectué mes quatre vaccins, nous ne contestons pas la campagne de vaccination qui a été menée en France. Je pense d’ailleurs que le vaccin était indispensable et j’estime que le rapport bénéfices/risques a été largement positif… Non, l’important dans cette affaire était ailleurs : il fallait parvenir à faire reconnaître par la justice que le vaccin a pu effectivement déclencher des maladies graves chez des citoyens, et qu’ils ont le droit de demander des réparations comme la loi le stipule ».
SouvenirdeBainville
“Je pense d’ailleurs que le vaccin était indispensable et j’estime que le rapport bénéfices/risques a été largement positif…”
Eh bien cet avocat s’aplatit devant l’oppression idéologique de ce faux vaccin selon tous les spécialistes “indépendants” Triste.
France Fougère
Pour ces injections, je ne sais pas.
Mais ce qu’il faut, c’est continuer la vaccination anti-polio car la poliomyélite n’est pas du tout éradiquée, et très contagieuse. Or, les voyages peuvent contribuer à propager un seul cas.
La poliomyélite est une maladie qui reste mystérieuse. En Suisse, pays qui respecte la plus grande hygiène, l’épidémie sévissait, et a pris fin avec les campagnes de vaccination.
Non, il ne suffit pas d’avoir l ‘eau potable, selon un bruit que l’on fait courir. Évidemment, c’est préférable mais cela n’empêche pas de contracter la poliomyélite, et pas seulement les enfants, mais de jeunes adultes ( dans un couplé ami de mes parents, respectant l’hygiène, la jeune maman, 25 ans environ,, de deux enfants, a eu la polio. Elle était active, toujours avec une canne, et a eu 2 autres enfants ensuite).
ProfesseurM
Bonjour,
Votre article me semble omettre quelques éléments importants, qui méritent d’être précisés aux lecteurs.
1) ce n’est pas un docteur à Toulouse qui a établi le lien entre POTS et Vaccin anti-covid, mais une étude américaine d’ampleur.
2) cette étude montre effectivement une sur-incidence du syndrome POST après la vaccination, de l’ordre de 1,33. C’est à dire qu’après un vaccin COVID, on a 0,33 fois plus de chance de déclarer un POST.
3) Mais cette étude montre surtout que l’infection COVID elle-même présente une très forte incidence sur la déclaration du syndrome: entre 5 et 5,6 fois plus de chance de déclarer un POST après une infection COVID.
4) il faut rappeler que le syndrome POST se déclare généralement chez des personnes avec des prédispositions notamment génétiques.
En conclusion, cette étude démontre que le rapport bénéfice/risque du vaccin, même vis-à-vis du syndrome POST, est très favorable. Autrement dit: le vaccin permet de réduire considérablement le risque de développer un POST pour les personnes prédisposées, sans toutefois réduire complètement ce risque.