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France : Laïcité à la française

“La laïcité est une arme contre l’islam qui ne fonctionne pas”

Oskar Freysinger est interrogé dans le dernier numéro de Monde & Vie. Extraits :

F"Aujourd’hui, au lieu de communier par nos racines, nous nous coupons de ces racines, soi-disant pour pouvoir accueillir l’autre. Sans racine, sans identité, je deviens « nobody », pour être… personne face à personne. Dans cette perspective où l’autre m’est identique, parce qu’il s’est lui aussi coupé de ses racines – nobody face à nobody – on touche à « l’éternel Même », au grand Indifférencié. Et le concept même de tolérance devient impossible, parce que l’autre m’est identique ; l’autre… c’est moi en définitive. […]

Où trouvera-t-on la force d’observer la loi, s’il n’y a pas derrière la loi un système de valeurs qui donne les raisons et la force de l’appliquer? C’est tout le problème de l’immigration d’ailleurs : il faut que les gens qui immigrent respectent la loi du pays d’accueil. Mais ils n’ont pas le même système de valeurs. Ces lois, du coup, n’ont plus de force et l’on en arrive au chaos de certains « territoires occupés », qui sont des zones de non-droit, où la loi du Pays ne s’applique plus. Si ces territoires sont occupés, ce n’est pas parce que la loi ne dit pas ce qu’elle doit dire, c’est qu’elle n’a plus de force pour s’appliquer. […]

La laïcité est une arme contre l’islam qui ne fonctionne pas, à cause de l’absurdité des idéologies de gauche. […] Il y a des abîmes qui s’ouvrent, lorsque l’on essaie de scruter les tenants et les aboutissants de l’idéologie bobo actuellement dominante. Exemple? La vérité. Pour eux, il est entendu que la vérité n’existe pas. Mais alors, il y a au moins une vérité, c’est que la vérité n’existe pas. Voilà l’absurde, dans lequel s’enfer – me une certaine laïcité de gauche, c’est que l’on va défendre comme la vérité absolue le fait qu’il n’y a pas de vérité absolue.

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20 commentaires

  1. C’est exactement ce que dit Carl Lang, Président du Parti de la France qui qualifie même la laïcité de “cheval de Troie” de l’islamisation.

  2. La laïcité est elle-même une fausse religion et donc ne peut en aucun cas nous protéger.

  3. Quelle clairvoyance ! Bravo et merci à Oskar Freysinger et au SB pour des commentaires d’une telle perspicacité

  4. Voilà bien mis en évidence le cercle vicieux du Mauvais…et voilà pourquoi aussi, certains “dialogueux”, avec les meilleures intentions du monde, se font enfermer dans une impasse. La difficulté ne vient pas tant de ce que la plupart n’ont aucune connaissance de l’islam, n’ont guère fréquenté durablement des musulmans et sont dans l’incapacité de les comprendre, de les contredire, et aussi de les aimer, la difficulté vient de leur inconsistance

  5. D’accord avec Oskar Freysinger sur l’inefficacité du concept de laïcité contre l’islam mais pas pour les mêmes raisons. Il faut savoir d’où l’on vient mais ça ne suffit pas comme peuvent en témoigner toutes les cultures asservies et détruites par l’islam au court de l’histoire.
    Le problème vis-à-vis de l’islam est qu’il ne faut pas le traiter sous l’angle de la religion (et quelle triste et pauvre spiritualité que celle du Coran, un véritable nihilisme face à une divinité proprement monstrueuse) mais sous l’angle d’une idéologie, totalitaire, suprématiste, génocidaire même, et c’est en tant qu’idéologie qu’il faut le combattre comme on a combattu le nazisme et le communisme.
    Cette approche a deux mérites essentiels.
    Le premier est d’être fondé sur le corpus de l’islam lui-même. Une simple lecture les yeux ouverts du coran et des hadiths suffit à convaincre quiconque ne s’y est pas abruti du caractère profondément abject et anti-humain de cette “religion”. L’histoire de l’islam est encore plus édifiante, des razzias arabes dévastant l’Europe du Haut Moyen Age à la Reconquista aux massacres abominables des moghols en Inde au 16ième siècle, en passant par les horreurs infligées aux populations soumises des siècles durant par l’Empire Ottoman jusqu’au 20ième siècle et au génocide arménien, il faut le rappeler, un pur produit du suprématisme islamique.
    L’autre mérite est qu’il déplace le combat hors du terrain de la foi et donc des arguments religieux, toujours subjectifs selon les croyances ou non-croyances des uns et des autres. Il permet de rassembler sans s’opposer entre eux les croyants de toutes les fois et toutes les obédiences autres que l’islam de se retrouver, ainsi que les agnostiques et les athées comme moi. Pour prendre un exemple trivial, celui du voile islamique, il m’a toujours absurde d’emmerder les chrétiens et les juifs avec leurs croix et leurs kippas pour interdire le voile “au nom de la laïcité” alors qu’il s’agit simplement d’interdire un signe de haine absolue des autres au même titre qu’on ne tolère pas les abrutis qui voudraient se promener habillés en Waffen SS ou en tchéquistes.
    Il faut complètement séparer l’islam de son prétexte religieux, rappeler sans trêve la vérité idéologique et historique abominable de l’islam et et le désigner pour ce qu’il est, un ennemi du genre humain, de tout le genre humain. Il faut rendre le mot “islam” lui même honteux et abject.

  6. Oskar Freysinger a totalement raison, philosophiquement raison : mais la question qui suit est que les catholiques comme citoyens, et une grande partie des clercs (pas tous, mais cela demeure une minorité) ont accepté la loi de 1905, et que même Jean SEVILLA dans son livre sur cet épisode conclut par le fait que finalement cette loi a organisé par amendements successifs une coopération acceptable pour les catholiques entre Etat et Eglise.
    Le contexte français est très particulier, car depuis François 1er jusqu’à aujourd’hui avec les accords Briand-Ceretti des années 20, l’Etat royal, impérial ou républicain, concordataire évidemment, mais aussi dans le cadre de la séparation, participe à la nomination des évêques, directement ou par consultation implicite.
    Et dans la mesure où l’Eglise de France continue à diffuser un oecuménisme de la renonciation face à l’Islam, refusant dans de nombreux cas de baptiser des musulmans qui souhaitent se convertir, il est très difficile d’exiger de l’Etat qu’il abolisse la loi de 1905 : la démocratie a ceci de terriblement contraignant qu’elle repose sur des majorités, le plus souvent tentées par la conservation et très rarement par la morale et la rectitude de la pensée.
    La Suisse d’Oskar Freysinger n’y fait pas exception : les catholiques pratiquants et la hiérarchie y sont extraordinairement à gauche et progressistes. Mais l’Etat ne s’est jamais mêlé de la vie de l’Eglise, et il garantit et organise la collecte de ”l’impôt ecclésiastique”, reversé aux églises catholiques et protestantes. Ce qui n’empêche d’ailleurs nullement le poids de l’Islam dans les cantons francophones.
    Aussi de la théorie à la pratique, comment rompre en France avec ce consensus mou, et lutter en politique sur un sujet qui demeure très religieux, dans un pays où la pratique religieuse quotidienne est plus musulmane que chrétienne ? C’est en cela que dans l’attente d’un réveil catholique massif, la loi de 1905 est une digue légale sur des sujets concrets et administratifs : mais la loi de 1905, on le sait, ne peut pas lutter contre la démographie, l’absence de vocations et la disparition lente de la pratique religieuse régulière qui en résulte du côté catholique.
    Quand Clovis s’est converti, il avait l’appui de l’Eglise : quand en France des hommes politiques comme P de V. ou les dirigeants du FN se sont dressés contre l’islamisation, la Conférence épiscopale et certains cardinaux français n’ont eu de cesse, relayés par d’innombrables sermons, de les désigner comme non évangéliques. Cela ne change rien aux principes philosophiques, mais complique tout de même l’action des dirigeants politiques qui dénoncent l’islamisation de la France depuis 25 ans.
    En 1973,Ordre Nouveau fut dissous par Marcellin après que son meeting de la Mutualité ait été attaqué par la Ligue communiste : le thème en était ”Halte à l’immigration sauvage”. L’Eglise de France n’a guère évolué depuis sur ce sujet, alors que l’immigration a été multipliée par 1000 : les anti islamisations sont encore décrits comme en opposition avec l’Evangile dans de nombreuses communautés, groupes, associations etc…. catholiques françaises.
    La consigne du vote anti FN demeure la marque de tous ces milieux qui par ailleurs prétendent pharisaïquement ”ne pas donner de consignes de vote, chaque catholique étant responsable”.
    Il y a là un problème politique majeur en France : le vote populaire non pratiquant est le plus souvent plus intelligent que le vote catho pratiquant lambda.

  7. D’ailleurs, en pensant au cas spécifique du génocide arménien (et des minorités Grecques de Turquie, et des Assyro-Chaldéens et des Syriaques, et des Yézides, etc., la liste n’en finit pas avec les Ottomans), l’accent sur le suprématisme islamique, qui le sous-tendait et a permis aux tensions ethniques de tourner au génocide, a le bénéfice d’offrir une porte de sortie ‘honorable’ et politiquement utile à la Turquie moderne, quand viendra le moment inévitable de la reconnaissance de ses responsabilités face à l’Histoire.
    Tout comme, confrontée à ses actes pendant la Seconde Guerre Mondiale, l’Allemagne ne se résumait pas au nazisme, la Turquie, confrontée à son abominable histoire d’oppression et de massacres, ne se résume pas à l’islam.
    (Désolé si c’est un doublon)

  8. Une fois n’est pas coutume, je suis en désaccord avec l’éminemment sympathique camarade Oskar Freysinger.
    Placer la laïcité, celle produite par nos racines qu’est la Chrétienté, au centre de notre politique n’est précisément pas se couper de ses racines.
    L’Islam, totalitaire dans son essence, ne peut avancer autrement que par la coercition en excluant toute idée d’espace de liberté, de neutralité et de laicité. La Chrétienté en revanche réclame cette espace qui lui est indispensable pour continuer à fleurir.
    Nous sommes ici sur un plan d’ordre politique: d’un côté nous avons un système abominable qui cherche à maintenir à la soumission par la force brutale de la contrainte et de l’autre, une doctrine de perfectionnement à laquelle on adhère volontairement et librement par la raison et le coeur.
    Nous ne résoudrons pas un problème d’ordre politique en se mettant sur un plan d’ordre religieux et en opposant à l’aspect religieux de l’Islam la religion Chrétienne. Sauf à faire valoir que cette laïcité dont il est question est intrinsèque à la Chrétienté laquelle a distillé au fil de deux millénaires toute une civilisation et des principes de vivre-ensemble. Nous mettrons donc les musulmans au pied du mur: ils acceptent ces principes ou ils s’en vont.
    A moins que l’on ai une envie irrépressible d’une bonne guerre de religion. Encore une. La leçon n’aurait-elle donc pas été apprise?

  9. Je suis jaloux des suisses, ils comptent M. Freysinger parmi leurs représentants qui est décidément une personnalité intéressante.

  10. Même les musulmans finiront par perdre la foi à cause de ses excès, c’est à dire l’orgueil de l’islam qui enfle dans le monde musulman… exemple, la vente de Mein Kampf… drôle de similitude avec notre histoire en Europe…

  11. PG a parfaitement raison de dénoncer l’attitude politique de certains catholiques… Je me souviens d’un Monastère bénédictin du nord de la France, à l’entrée duquel se trouvait un cahier de pétition contre “la double peine” (comme si répondre par la délinquance à la générosité de ceux qui vous ont accueilli n’était pas une double faute)…
    Certains “ralliés” à la république décadente se veulent plus laïques que les autres et se comportent comme ses meilleurs alliés! Péguy disait : ” On ne saura jamais ce que la peur de ne pas paraître suffisamment à gauche aura fait commettre de lâcheté à nos français”…catholiques ajouterai-je!

  12. De mauvais esprits pourraient même penser que la laïcité utilise l’islam pour éradiquer le reste de chrétienté de nos pays apostats.

  13. @ LB
    Ce n’est pas la laïcité qui utilise l’Islam contre le christianisme, mais le laïcisme et les laïcistes, à savoir les gens inspirés par le Grand Orient.

  14. la laicité n’a jamais aussi bien et aussi impunémént contournée en faveur de l’islam quand il s’agit de la construction des centres culturels (ou mieux cultuels)islamiques et des mosquées avec des fonds publics sans que personne parmi nos dirigeants n’y touve la moindre critique . De plus, le conseil d’état l’approuve motivant sa position dans l’intéret local. La loi de 1905 ne s’applique plus qu’au christianisme. L’identité occidentale est trahie

  15. A mon avis l`arrivée de l`islam en occident est volonté divine.
    Dieu va tirer du bien a partir du mal. Les occidentaux sensés se rendront compte que la foi chrétienne est a la base de la civilisation occidentale et ce qu`il en coute d`abandonner Dieu et le commandement du Christ – allez dans toutes les nations precher la parole de Dieu.
    Ne prechant meme plus la parole dans leur propre famille et leurs écoles ils voient arriver des doctrines étrangeres violentes anti-chrétienne, des mosquées se batir au coin de leur rue et les effets sociaux de ces fausses doctrines. Les politiciens sont pour la plupart des athés, des marxistes ils sont des aveugles et des sourds qui ne font qu`empirer le sort de leur citoyens et l`avenir de leur pays.

  16. @ emmanuel
    entièrement d’accord avec vous.
    Brandir les racines chrétiennes pour contrer l’islam et les problèmes concrets qu’il pose à notre pays ne servira au mieux qu’à se faire plaisir (carl lang est expert du genre…) et au pire qu’à exacerber les relations avec les musulmans vivant dans note pays. La politique c’est du concret et on ne vire pas des personnes qui occupent l’espace public au nom des valeurs chrétiennes, pas plus qu’on ne s’oppose au financement des mosquées par l’état au non de nos racines chrétiennes. La coercition passe nécessairement par un arsenal juridique: la laïcité est ce dont nous disposons pour parvenir à contenir l’expansion envahissante de l’islam dans noter pays. C’est là une manière bien intelligente d’utiliser le concept de laïcité à bon escient et de lui redonner un sens compatible avec nos valeurs chrétiennes. C’est exactement ce à quoi s’emploi Marine Le Pen qui n’a de cesse de lier laïcité et Islam et de marteler que notre pays est chrétien par essence. Le communiqué récent de son conseiller à la laîcité est à cet égard très éclairant de la façon dont on envisage au FN la laïcité, en lui redonnant toute ses lettres de noblesse, loin de tout laïcisme. Ce n’est pas parce que le concept s’est imposé dans la douleur dans notre pays qu’il faut le rejeter a priori: c’est là faire oeuvre de théocratie, ce qui, en somme, est plus conforme à l’idéologie musulmane qu’à la doctrine catholique!…

  17. Il y a plus de 10 ans,j’étais(et suis toujours),au côté d’Oskar Freysinger pour installer l’Union Démocratique du Centre, dans le canton du Valais,SUISSE.
    Nos membres augmentent à toutes les élections et votations.
    L’UDC est le 1er premier parti politique en Suisse.

  18. @JLA
    Tout de même l’UDC est la grande perdante des dernières élections.

  19. Tout d’abord je suis complètement en accord avec ce dire d’Oskar Freysinger.
    @gervanne, je dirais que l’UDC n’est pas la grande perdante des dernières élections fédérales. C’est plutôt la gauche et le PS qui sont les perdants quand toutes leurs dernières initiatives, sur les armes ou sur le renvoi des étrangers ou leur position sur l’intégration à l’UE et à Schengen, pour ne parler que de cela, ou encore en Valais avec le PDC et la taxe sur le tourisme. Chaque fois la majorité de la population leur a donné tord.
    Pour ce qui est des élections fédérales, à trop vouloir et en particulier briller aux Etats, ils ont lâché la proie pour l’ombre. Ajouter à cela une mauvaise campagne avec des affiches inappropriées et loin de la préoccupation principale des suisses et cela explique leur score.
    Quant à l’élection au Conseil Fédéral, il leur faudra sortir d’autres pointures que leurs candidats, s’ils veulent battre des Berset, Eveline ou simplement des Schneider-Amann. C’est bien elur problème en Suisse romande que de ne pas avoir d’hommes d’Etat.

  20. @ Chamossaire Eh bien maintenant nous avons le résultat, ils ont effectivement perdu au Conseil fédéral et envisagent de passer dans l’opposition… Ca n’est pas vraiment un triomphe.

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