Voici la lettre à François Hollande, lue et remise à la préfecture :
"Monsieur le Président,
Ecoutez les Français qui sont aujourd’hui, encore et toujours, dans la rue. Respectez
et considérez celles et ceux qui ont accepté de vous faire confiance en votant pour
vous ou qui s’en remettent au respect de la majorité démocratique, le cas échéant.
Aujourd’hui, ils sont exaspérés devant le mépris avec lequel vous considérez leur
mouvement populaire et citoyen, qui ne cesse de s’amplifier dans tout le territoire
français.
Et pourtant, il restent déterminés et pacifiques. Eux ne brûleront pas de voitures. Eux
ne blesseront pas les forces de l’ordre.
Mais eux ne laisseront pas massacrer la famille au nom de ce qui la fonde, le mariage
entre un homme et une femme.
Monsieur le Président,
Cette loi est injuste. Le peuple a peur pour ses enfants. La nation française est
secouée au plus profond de ses entrailles.
Pourquoi imposer une union contre nature, dans le mariage, déstabilisant les repères
de notre société et notamment celle de l’enfant déjà bouleversé par les séparations et
les divorces ?Pourquoi imposer à tous les enfants à naître le droit d’être privé d’un père ou d’une
mère ?
Pourquoi imposer aux personnes blessées par la vie le droit d’être à nouveau blessé
dans l’adoption ?
Pourquoi imposer aux plus pauvres le droit à la marchandisation du corps humain ? Des
situations particulières méritent d’être étudiées, c’est indéniable. Mais en quoi la loi
de l’intérêt général serait l’expression des particularismes ?Monsieur le Président,
La France traverse une grave et profonde crise. Mais la France a prouvé par son
histoire qu’elle était capable des plus beaux faits d’armes dans les moments les plus
sombres.
Retirez le projet de loi ! Alors vous serez l’homme qui aura protégé le plus faible,
l’enfant, qui a besoin d’un père et d’une mère.
Retirez le projet de loi ! Alors vous serez l’homme qui aura enraillé l'enchaînement
infernal vers la PMA et la GPA.
Retirez le projet de loi ! Alors vous serez l’homme qui aura limité le déclin de la
France, patrie des Droits de l’Homme."
Malphettes Jean-Louis
Cette lettre calme et juste résume je crois une position fondée sur le respect d’autrui que l’exécutif s’il est responsable doit prendre en compte.
Je souhaite vivement qu’elle soit partagée largement et manifeste elle aussi, la position de sagesse et d’apaisement.
FOURNIER
Je vous dit : BRAVO !