Dans son discours aux membres du corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège le 8 février, le pape François a rappelé l’importance de la liberté de culte, tant à l’égard des menaces terroristes que de la crise sanitaire :
Par ailleurs, les objectifs de ces attaques [terroristes] sont souvent, précisément, les lieux de culte où les fidèles sont rassemblés en prière. A cet égard, je voudrais souligner que la protection des lieux de culte est une conséquence directe de la défense de la liberté de pensée, de conscience et de religion, et qu’elle est un devoir pour les Autorités civiles, indépendamment de la couleur politique et de l’appartenance religieuse.
[…]
Les exigences pour contenir la diffusion du virus ont aussi eu des conséquences sur diverses libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, en limitant le culte et les activités éducatives et caritatives des communautés de foi. Il ne faut pas négliger cependant le fait que la dimension religieuse constitue un aspect fondamental de la personnalité humaine et de la société, qui ne peut être effacé ; et que, alors que l’on cherche à protéger les vies humaines de la diffusion du virus, on ne peut considérer la dimension spirituelle et morale de la personne comme secondaire par rapport à la santé physique.
La liberté de culte n’est cependant pas un corollaire de la liberté de réunion mais dérive essentiellement du droit à la liberté religieuse qui est le premier et plus fondamental droit humain. Il est donc nécessaire que celle-ci soit respectée, protégée et défendue par les Autorités civiles, comme la santé et l’intégrité physique. D’ailleurs, un bon soin du corps ne peut jamais faire abstraction du soin de l’âme.
DUPORT
Des déclarations qui auraient été bienvenues en 2020.
balaninu20
Exactement ! A l’heure où s’annoncent pour nous CATHOLIQUES PRATIQUANTS, des cérémonies ô combien importantes et qui nous ont été volées l’an passé, il aurait été de bon ton que le Pape se prononçât à ce sujet … mais mieux vaut tard que jamais !