Lu ici :
"Dans un jugement rendu vendredi par la Cour supérieure du Québec, l'école secondaire privée catholique de l'ouest de Montréal est exemptée d'enseigner le cours d'éthique et de culture religieuse dans une perspective laïque, tel que requis par le ministère de l'Éducation.
Le juge Gérard Dugré a donné raison à la direction du collège Loyola, qui souhaite offrir le cours d'éthique et de culture religieuse avec une perspective catholique.
Le juge Dugré estime qu'en forçant l'institution à enseigner le cours dans une perspective laïque, le ministère de l'Éducation viole le droit à la liberté de religion."
Minimaus
Je suis sidérée et triste de voir que des jeunes sortant de lycées privés ne savent pas grand chose au sujet de la religion ,y compris des prières ou la liturgie de la messe ,Honte aux prêtres tolérants qui ont baissé les bras et ne se sont pas imposés !
A l’école jadis , il y avait des juives(très peu) elles devaient se soumettre au règlement , elles allaient si elles le voulaient au fond de la classe pendant nos cours de religion .Les parents avaient fait un choix.
C.B.
Ce jugement devrait être communiqué à Monsieur le Recteur de l’Académie de Bordeaux et à Monsieur l’Inspecteur d’Académie de la Gironde. Il auraient alors à préciser leurs griefs face au Collège Saint-Projet.
A moins que le “Socle commun de connaissances et compétences” constitue une autre exception française…
Minimaus
PS à mon commentaire précédent – cela devrait être communiqué à tous les directeurs de cours privés qui baissent les bras afinqu’ils se rendent compte de l’importance de leur mission et que ça leur donne du courage pour mettre de l’ordre dans leurs écoles dont on voit sortir les élèves mal habillés et qui s’asseoient à mème le trottoir à quelques mètres de l’école . Bravo aux prêtre et parents de ST Projet à Bordeaux qui se battent , eux !Pourvu que leur situation se règle vite et bien et que le cours continue !
Simon
Bravo au juge ! C’est un fait qu’un collège privé catholique doit donner la primauté à l’enseignement catholique dans les valeurs de l’Évangile et de l’Église catholique. Mais notre gouvernement laïciste semble vouloir débarrasser le Québec de l’influence catholique, aidé en cela par quelques intellectuels fumeurs de pipe…
Gustave Minet
Il n’y a pas de laïcité qui ne soit anti-catholique. Payer l’impôt à “César” n’a jamais garanti la liberté d’un autre culte que celui de César. En permettant de payer un impôt à César, Jésus s’adressait à des disciples à qui il n’avait pas caché que leur fidélité les mènerait à la croix (Luc 9, 23). Alors, de deux choses l’une : ou bien la foi catholique mène obligatoirement à la croix, et ce n’est pas la peine de revendiquer pour elle une quelconque liberté ; ou bien il est possible d’être catholique sans être un hors-la-loi, et il faut faire des lois catholiques.
Durandal
Notons que le cours d’Éthique et culture religieuse (ECR) n’est pas un cours laïciste comme on l’entend habituellement, mais un cours multiculturaliste, syncrétiste, à saveur polythéiste et nouvel-âge.
Les élèves font du yoga, visitent des mosquées et des temples sikhs, ils prient la Terre-Mère, ils font des danses sacrées amérindiennes… une écolère a même été obligée de redessiner le drapeau québécois, sans croix, pour le rendre plus inclusif !
Notons que les haut-fonctionnaires ont altérés plusieurs textes de lois dans le but d’imposer ce cours (dont la Charte québécois des droits de la personne), l’objectif étant de priver les parents du droit fondamental de déterminer la nature de l’éducation religieuse que recoivent leurs enfants :
http://ralliementidentitaire.wordpress.com/2010/06/16/ecr-loi/
Notons aussi qu’un des pères du cours ECR a déclaré que le but de l’instruction de la religion dans les écoles publiques doit être d’« ébranler une identité trop massive et d’y introduire la divergence et la dissonance ».
http://ralliementidentitaire.wordpress.com/2010/06/16/ecr-pop/
Et un autre des pères du cours ECR a déclaré que « l’État doit viser à déstabiliser les systèmes absolutistes de croyance » des parents et des élèves.