La ville de Beaucaire, dans le Gard, a été condamnée, vendredi 7 février, à payer la somme de 103 000 euros, en raison du refus de son maire RN, Nelson Chaudon, d’exécuter une décision de justice, à savoir enlever la crèche de Noël de la mairie, comme l’avait ordonné le tribunal administratif de Nîmes.
La Ligue des droits de l’homme sans dieu se réjouit de la condamnation de la mairie de Beaucaire :
Face à l’inertie des préfets, qui se refusent désormais de faire usage de leur contrôle de légalité par le référé-suspensio
n laïcité dont ils disposent, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) introduit donc chaque année des recours contre ces décisions attentatoires au principe de laïcité, en prenant soin de demander leur suspension dans l’attente des jugements se prononçant de longs mois après sur le fond. Contrairement au tribunal administratif de Nîmes, qui a suspendu la décision identique du maire de Beaucaire, le tribunal administratif de Montpellier se refuse, depuis 2023, à faire droit à ces demandes de suspension au motif qu’il n’y aurait pas d’urgence à suspendre une décision quand bien même celle-ci serait prise en « méconnaissance des principes de laïcité, de neutralité du service public et de non-financement des cultes, [et en] violation de l’autorité de la chose jugée et du principe même de l’Etat de droit ». C’est de fait en situation de quasi-impunité que les maires de Béziers et Perpignan récidivent chaque année, écartant symboliquement une partie de la population (non catholique) de la maison commune et donnant corps au discours de rejet de l’autre : « ici, c’est chez nous ».
Le même tribunal administratif de Montpellier vient enfin, le 18 février 2025, de faire droit à ces demandes d’annulation de ces mêmes décisions prises en décembre 2023, jugées comme il se doit attentatoires au principe de laïcité et de neutralité des services publics.
L’effectivité de cette décision implique de reconnaître l’urgence à suspendre de telles décisions illégales et à agir en référé, sauf à désarmer la juridiction administrative qui ne peut juger qu’après la période d’installation des crèches illégales.
La LDH n’aura de cesse de lutter pour le respect du principe de laïcité et de contester les pratiques illégales et provocatrices des maires d’extrême droite qui instrumentalisen
t la religion catholique à des fins partisanes.
A quand la suppression des subventions de cet organisme parasite ?
TontonJean
Le mot “laïc” est employé faussement. Le vrai mot qu’il faut dire, c’est “matérialiste”.
Tonton Jean est un laïc mais catholique. Mon voisin est aussi un laïc, mais matérialiste car il ne croit pas en Dieu. Qu’en pensez-vous?
Montalte
C’est en appel, c’est ça ? Prions que certains tribunaux tiennent bon et que certains maires continuent à être courageux
chrisfree
Que ce maire courageux refuse de se plier et de payer. Devant cette iniquité idéologique, qu’il fasse valoir l’article 35 de la Déclaration des “Droits de l’homme et du citoyen” (non abrogée).
Michel
La LDH ne défend que les droits des gauchiasses et des islamistes : voilà une ligue factieuse qu’il faut dissoudre d’urgence, n’en déplaise à ses amis francs-macs….
Chouan85
Que se passerait-il si les maires refusaient de payer cette amende inique?
Horace
Nous voilà en retour sur les mentalités arriérées des révolutionnaires aux bonnets phrygiens. Bravo la France.
LANASPRE
la LDH n’est pas un problème,la justice ,devenant de plus en plus un instrument politique en France est UN PROBLEME!
Le saccage accéléré des institutions par la Macronie ne l’arrangeront guère.
Bouttin
Adorer la crèche avec le ” petit Jésus ” revient pour un croyant à Adorer le Corps du Christ Hostie.
C’est pour cela qu’ils ne veulent pas de crèche ; ce sont des tabernacles ouverts…